Mieux vaut tard que jamais, le président du Bénin, Patrice Talon et le président du Niger, Abdourahamane Tiani ont enfin retrouvé le chemin de la raison.
En effet, en raison de la crise qui oppose les deux hommes depuis le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir, le locataire de la Marina et le président nigérien ne se parlent plus.
Malgré les nombreuses démarches du côté béninois pour échanger avec les nouveaux hommes forts du Niger, rien n’y fit.
Le président du Niger, Tiani a refusé de rencontrer son homologue du Bénin, Patrice Talon.
Les relations entre les deux hommes se sont envenimées et le pétrole brut nigérien avait cessé de couler dans le pipeline construit pour son exploitation.
La pression exercée par la Chine a permis de décanter la situation et désormais les choses ont évolué.
Les deux présidents ont enfin décidé de privilégier les intérêts de leurs peuples.
Désormais, lé pétrole coule à flot et les deux pays se font par, la même occasion, des milliards de FCFA;
Depuis son lancement et en dépit de la crise entre le Niger et le Bénin, le terminal de Sèmè a déjà assuré le départ de 18 navires transportant au total plus de 17 millions de barils de pétrole brut. Une performance qui témoigne de l’efficacité opérationnelle de l’infrastructure et de son rôle croissant dans l’économie régionale.
Le pipeline d’exportation, long de 1950 km dont 675 km traversent le territoire béninois, relie Koulélé (Niger) à Sèmè (Bénin).
Il comprend neuf stations et 59 salles de vannes, avec un système offshore comportant deux pipelines sous-marins et une station d’amarrage capable de charger des pétroliers de 160.000 tonnes.
De son côté, l’ambassadeur de la Chine près le Bénin, Zhang Wei a rappelé que ce pipeline constitue le plus important investissement étranger direct jamais réalisé au Bénin. Il l’a qualifié de « raccourci vivant de l’amitié sino-bénino-nigérienne », et a réaffirmé l’engagement de la Chine à soutenir une mondialisation équitable, fondée sur une coopération mutuellement avantageuse.