Bénin, Niger… le FMI classe ces pays africains parmi les économies les plus prometteuses au monde

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Crédits photo : L'Express / © afp.com / OLIVIER DOULIERY

L’Afrique s’impose comme le nouveau terrain des économiques les plus performantes au monde comme le montre les projections du FMI.

En effet, dans ces dernières, le Fonds monétaire international (FMI) révèle une dynamique sans précédent : neuf pays africains figurent parmi les vingt économies affichant la plus forte croissance à l’échelle mondiale.

Le Sud-Soudan, la Libye, le Sénégal, le Soudan, l’Ouganda, le Niger, la Zambie, le Bénin et le Rwanda constituent ce groupe d’économies prometteuses.

Leur succès repose sur une approche stratégique de diversification économique, rompant parfois avec le schéma traditionnel de dépendance aux matières premières.

Cette transformation structurelle contraste fortement avec la situation des géants économiques traditionnels du continent comme le Nigeria, l’Angola ou l’Afrique du Sud, qui peinent à maintenir leur dynamisme en raison de leur forte dépendance aux ressources naturelles.

La réussite de ces neuf pays s’explique aussi par des choix politiques audacieux et une vision à long terme du développement économique.

L’accent mis sur la diversification des secteurs d’activité, notamment dans l’agriculture moderne, l’industrie manufacturière et les services technologiques, a permis d’atteindre des taux de croissance dépassant les 6% pour certains d’entre eux.

Le Rwanda est la preuve la plus concrète de cette transformation, ayant fait le pari d’une gouvernance rigoureuse couplée à une digitalisation accélérée de son économie.

La Tanzanie et la Côte d’Ivoire ont, quant à elles, misé sur le développement de leurs infrastructures et la modernisation de leur secteur agricole, créant ainsi des écosystèmes économiques plus résilients.

Cette nouvelle dynamique économique s’accompagne d’investissements massifs dans le capital humain, notamment à travers des programmes ambitieux dans l’éducation et la formation professionnelle.

Les gouvernements de ces pays ont compris que la durabilité de leur croissance dépend de leur capacité à développer une main-d’œuvre qualifiée capable de soutenir la diversification économique.