Coup dur pour le personnel du groupe de presse La Gazette de Golfe, victime collatérale du coup d’État au Niger.
Alors que le groupe a été suspendu depuis six mois après le coup de force des putschistes au Niger, les employés viennent de subir un licenciement collectif.
La dure décision a été annoncée par le promoteur du groupe. Dans la note portant licenciement, le promoteur appelle le personnel qui occupe les locaux du média à les libérer dans le plus bref délai et ceux qui détiennent encore par-devers eux des biens de l’organe, à les restituer.
Une décision très difficile à encaisser par les salariés qui espéraient la clémence des autorités afin de retrouver leur gagne-pain.
Ce renvoi collectif intervient six mois après la suspension du média par la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication.
Il est à noter que, depuis six mois que les activités de l’organe ont été suspendu, les salaires sont payés sur fond propre. Mais récemment, les comptes de la structure ont été gelés par les autorités.
Pour rappel, l’organe de presse a été suspendu suite à la crise survenue au lendemain du coup d’État au Niger. Les autorités lui reprochaient de faire l’apologie de coup d’État.
Après l’avertissement, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) est passée à l’acte en sanctionnant le groupe de presse La Gazette du Golfe.
L’autorité de régulation avait mis en garde les médias contre l’apologie de coup d’Etat, suite à la situation au Niger.
Selon les explications de l’institution, le média aurait violé « les dispositions des articles 29, 36, 211 du code de l’information et de la communication, celles des articles 2 et 10 du code de déontologie de la presse béninoise et des dispositions des conventions signées avec la Haac ».
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