Au Bénin, plus de 1000 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été contraints d’aller à la retraite le mardi 23 janvier 2024.
Si l’information avait fait les choux gras de la presse béninoise, les raisons de ce choix du gouvernement n’avaient pas été données.
Afin de permettre à l’opinion publique de comprendre ce qui a motivé ce choix, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, lors de son point de presse après Conseil des ministres a tenu à apporter des clarifications.
Au total, 1 074 agents des FDS ont été mis à une retraite forcée. Ces 1 074 agents sont constitués de 700 militaires, 315 éléments de la police républicaine, 30 douaniers et 29 forestiers.
Si pour beaucoup de citoyens, il s’agit certainement d’une punition, le porte-parole du gouvernement a rassuré l’opinion publique qu’il ne s’agissait nullement d’une punition.
Pour Wilfried Léandre Houngbédji, il s’agit plutôt d’une pratique légale. D’ailleurs, il affirme qu’elle devrait être connue de ces agents dès lors où ils ont pris service.
Néanmoins, il rassure les uns et les autres quant à la perception de leur pension de retraite. Selon le porte-parole, ils rentreront en possession de la pension déjà au premier mois qui suivra l’admission à la retraite.
Par ailleurs, ils bénéficieront des allocations conformément au décret N°2024 – 008 du 9 janvier 2024 portant sur les modalités d’octroi d’allocations de mise à la retraite pour les fonctionnaires des Forces de défense et de sécurité assimilés.
Les modalités ont été fixées par le président de la République.
Selon l’article 1 du décret, « l’article premier du décret N° 2024-008 du 09 janvier 2024, les Agents, des différents corps, mis à la retraite d’office, bénéficient d’une allocation y relative, sans préjudice de la jouissance immédiate de la pension de retraite ».
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