Bénin : l’armée vient de terminer…

Bénin

Crédits photo : flickr / Présidence de la république béninoise

Au Bénin, l’armée vient de terminer une opération essentielle à la défense du territoire contre les menaces terroristes.

En effet, elle a achevé une semaine d’entraînement intensif vendredi 4 juillet 2025 à Lokossa. Cette manœuvre militaire appelée « Bouclier » visait à renforcer les capacités de réaction face aux groupes armés. Elle répond aux menaces terroristes croissantes dans le nord du Bénin.

La Garde nationale béninoise a dirigé cette opération d’envergure. Plus de 560 personnes ont participé à ces exercices dans trois départements du sud.

Le Colonel Faïzou Gomina a commandé cette manœuvre qui s’est déroulée dans le Zou, le Mono et le Couffo. Ces départements se situent dans la partie méridionale du pays.

Les militaires ont testé différents scénarios d’attaques terroristes. Ils ont simulé des opérations de libération d’otages et de neutralisation d’individus armés. Ces exercices préparent les troupes à leur déploiement dans l’opération MIRADOR. L’opération s’est déroulée dans le nord du pays où sévissent les groupes jihadistes.

L’entraînement a évalué les compétences de commandement des officiers. Il a aussi testé la coordination entre les différentes armes. Les forces terrestres, navales et aériennes ont travaillé ensemble. La coordination est essentielle pour lutter efficacement contre le terrorisme.

Le contexte sécuritaire du Bénin s’est dégradé ces derniers mois. Le 17 avril dernier, une attaque jihadiste majeure a frappé le nord du pays.

Elle a coûté la vie à 54 soldats béninois selon le bilan officiel. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) a revendiqué cette offensive. Cette organisation jihadiste opère dans plusieurs pays du Sahel.

Cette attaque a marqué un tournant dans l’escalade de la violence au Bénin. Les groupes armés tentent d’étendre leur influence vers le sud du pays. C’est pourquoi l’armée béninoise organise des exercices dans les départements méridionaux. Elle veut se préparer à toute éventualité.

Le gouvernement béninois a défendu sa stratégie militaire après l’attaque d’avril. Le porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji a dénoncé les rumeurs et désinformations. Il a expliqué que ces groupes utilisent des tactiques asymétriques. Cette forme de combat utilise des méthodes non conventionnelles comme les embuscades et les attentats.

Les autorités béninoises ont assisté à la fin de la manœuvre « Bouclier ». Le ministre délégué à la Défense, Alain Fortunet Nouatin, était présent à Lokossa. Le Chef d’état-major général, le Général Fructueux Gbaguidi, a également participé à la cérémonie. Ils ont salué la discipline et la rigueur des troupes engagées.

L’opération « Bouclier » comprenait aussi un volet civilo-militaire. Plusieurs centaines de civils ont bénéficié de consultations médicales gratuites. Cette action vise à renforcer les liens entre l’armée et les populations locales. Elle montre que l’armée ne se contente pas de missions militaires.

Les exercices ont aussi inclus des formations spécialisées. À la Brigade fluviale de Ladji à Cotonou, les soldats ont pratiqué le sauvetage sur l’eau. D’autres éléments se sont entraînés à l’escalade au camp de Dassa. Ces formations diversifiées préparent les militaires à différents types d’interventions.

L’armée de l’air béninoise a apporté son soutien à cette manœuvre. La Police Républicaine a également participé en fournissant des renseignements. Des experts de l’armée de terre et de la Marine nationale ont évalué les performances des troupes. Cette collaboration interarmées renforce l’efficacité opérationnelle.

Désormais, les unités de la Garde nationale sont prêtes à renforcer les troupes du nord. Elles peuvent intervenir rapidement en cas de besoin. Le gouvernement du Bénin mise sur la préparation militaire et la vigilance collective. Il veut aussi lutter contre les campagnes de désinformation qui accompagnent souvent les actions terroristes.

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