Bénin : Ils relâchent contre une forte somme d’argent un cybercriminel et se retrouvent en prison

Ouganda Des détenus ont tenté dans la nuit de dimanche 1er au lundi 2 septembre 2024, de s’évader de la plus grande prison de la

Crédit photo : DR

Quatre agents de la police républicaine arrêtés le week-end dernier et gardés à vue à la Brigade criminelle sont en attente d’être présentés au Procureur spécial de la Criet.

Il est reproché à ces quatre policiers dont deux officiers, le fait d’avoir relâché un présumé cybercriminel contre une forte somme d’argent.

En effet, ces derniers ont épinglé lors d’une opération d’arrestation, un présumé cybercriminel qui leur a fait une grosse offre en cours de route.

Le présumé cyber-escroc leur a proposé le partage de l’argent en sa possession contre sa libération.

Selon le quotidien Le Potentiel, ces agents de la Police républicaine sont accusés d’avoir relâché ce présumé cyber-escroc après lui avoir soutiré près de 20 millions de francs CFA.

D’après le récit des faits, les policiers se sont rendus chez le suspect pour le mettre aux arrêts pour des faits présumés de cybercriminalité.

Une fois sur les lieux, l’intéressé aurait proposé de partager son butin avec les agents de police afin d’éviter son emprisonnement.

Proposition à laquelle les agents de la police ont cru s’y opposer dans un premier temps en embarquant le suspect.

Mais curieusement, il n’a plus été question de partage de l’argent entre les quatre policiers et le cybercriminel.

Les policiers l’ont débarqué en chemin en prenant soin de le dépouiller de la totalité de l’argent qui porte sur le chiffre de 20 millions de Fcfa.

La supercherie a été découverte lorsque la compagne du suspect a entrepris les démarches pour connaître le commissariat dans lequel son chéri a été conduit.

Cette dernière, n’étant pas au courant du deal entre son petit ami et les quatre policiers, s’est mise à la recherche de son compagnon dans les postes de polices.

Sa démarche a permis aux éléments de la police républicaine de mettre la main sur leur quatre collègues fautifs.

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