L’ancien directeur général de la police qui était très influent sous la présidence de Thomas Boni Yayi, avait été nommé en 2015 directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur.
Sa carrière a pris à l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016. En effet, au changement de gouvernement, ils l’ont limogé.
On l’accuse « d’incitation à la rébellion et de harcèlement par voie électronique », rapportaient les sources judiciaires et ses proches.
Louis Philippe Houndégnon, se retrouve ce lundi 16 décembre devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Au rang des chefs d’accusation figurent l’ « incitation à la rébellion » et du « harcèlement par le biais de moyens électroniques ».
Lex-directeur était en prison depuis le 14 novembre 2024. Cette affaire fait couler beaucoup d’encre au Bénin.
On le connaît pour ses prises de position critique à l’égard du régime en place. L’exemple palpable fut son opposition à la fusion de la police et de la gendarmerie.
Dès lors, ses déclarations sur une tentative de coup d’État présumée, ont animé la polémique. L’ancien fonctionnaire faisait connaître son opinion sans ménagement.
Pendant ce procès, il devra rendre compte des faits d’« incitation à la rébellion » et de « harcèlement par le biais de moyens électroniques ».
Les yeux restent rivés sur ce procès compte tenu de la position qu’il occupait parmi les autorités du pays avant de tomber en disgrâce.