Bénin : ça y est, la date de la présidentielle fixée au …

Bénin : ça y est, la date de la présidentielle fixée au …

Crédit Photo : le matinal

Au Bénin, on connait désormais la date de l’élection présidentielle. D’après la Commission électorale nationale autonome (CENA), le premier tour aura lieu le 12 avril 2026.

La campagne électorale pour ce premier tour se déroulera du 27 mars au 10 avril prochains, alors que les résultats seront proclamés le 14 avril 2026, selon le calendrier dévoilé par la CNEA.

Un deuxième tour se tiendra, le 10 mai, en cas de manque de majorité absolue, avec une campagne prévue du 24 avril au 8 mai 2026, précise la même source, ajoutant que les résultats seront annoncés le 12 mai prochain.

Le mandat du président actuel, Patrice Talon, prendra fin le 23 mai 2026. Il a été élu en 2016 et réélu au premier tour de la présidentielle de 2021 pour un mandat de 5 ans, rappelle-t-on.

L’opposition réagit à la date de la présidentielle

« C’est une avancée vers 2026, mais nous restons vigilants » réagit Basile Ahossi, un des vice-présidents du parti d’opposition Les Démocrates et député membre du bureau de l’Assemblée nationale.

 « Nous estimons que c’est déjà une petite avancée. Nous avons commencé, au niveau du parti Les Démocrates, à nous interroger sur la direction que prenaient les choses étant donné que nous sommes en face de gens qui ont plus de mille tours dans leur sac.

Nous espérons que le calendrier qui vient d’être publié nous fixe, une fois pour toutes, sur le déroulement du processus. Nous voulons croire que la procédure qui est lancée ira sans bégayer à son terme.

Nous espérons que ça ne cache aucun piège, aucune envie d’exclure un camp. Nous voudrions leur prêter bonne foi en espérant que le président Talon, en partant, va oublier les psychodrames de 2019 et permettre à la classe politique de retrouver toute la convivialité qui caractérise les élections dans notre pays.

Nous resterons très vigilants. Nous aurons nos yeux bien ouverts afin (qu’aucune) surprise ne vienne encore perturber nos espoirs»

Le code électoral, adopté en mars 2024, suscite beaucoup de méfiance. Les conditions d’attribution des sièges, par exemple, ont été critiquées : pour prétendre à un siège de député, il faut obtenir au moins 20 % des suffrages dans l’ensemble des 24 circonscriptions.

L’opposition craint une manœuvre pour écarter des acteurs politiques du processus électoral, comme en 2019, où les partis d’opposition avaient été exclus des législatives.

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