Depuis quelques années, certains pays de l’Afrique de l’Ouest sont la cible des attaques terroristes. Parmi ces pays, figure le Bénin.
Le pays a connu sa première attaque terroriste en 2019. Et depuis, ces attaques ne cessent de se répéter.
Dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 janvier, cinq individus armés non identifiés ont été neutralisés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à Tissoua dans la localité de Banikoara au nord du pays.
Des matériels de guerre et de la logistique ont été retrouvés en leur possession. Ils ont été saisis par les FDS.
Dans le rang des forces de défense, aucun dégât n’a été enregistré.
Pour rappel, le nord du pays avait connu en mai 2023 deux attaques meurtrières en deux jours. Le média français le monde avait rapporté qu’une vingtaine de personnes ont été tuées à Kaobagou et Guimbagou. Et, les attaques ont continué à se multiplier.
Selon un rapport de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) publié en février 2022, « L’intensité et la fréquence des attaques au Bénin s’expliquent en partie par le fait que les djihadistes disposent d’un sanctuaire dans l’est du Burkina Faso voisin, leur permettant de circuler depuis plusieurs années déjà dans les deux parcs béninois du W et de la Pendjari ».
Pour répondre à ces attaques répétées, les autorités béninoises ont mis sur pied de nombreuses actions. Une opération militaire a été mise en place dans le nord du pays.
Dénommée opération Mirador, elle regroupe environ 3 000 soldats.
L’objectif de cette opération est d’empêcher les incursions de groupes armés sur le territoire national. Mais surtout, d’empêcher une progression vers le sud.
De même, un recrutement spécial de 5 000 personnes a également eu lieu l’année dernière afin de renforcer l’effectif. Le gouvernement a également acquis du matériel pour mieux faire face au danger.
Notons que le Burkina-Faso, le Mali et le Niger sont également ciblés par ces attaques terroristes.
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