Au Bénin, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a suspendu de la commande publique cinq entreprises locales. Pour cause, la production de fausses pièces dans le cadre d’un appel d’offres lancé par la commune de Pèrèrè au nord du pays.
Cette décision a été prise après la saisine et l’examen d’une dénonciation de présomptions de déclarations mensongères et de production de fausses pièces.
Selon les informations rapportées par le journal local, Le Matinal, les entreprises concernées sont : ETES, CIVEA SARL, ETS MARCOS GLOBAL INVEST, ETS BELKY et FISS ARTS BATIMENTS.
Ces cinq entreprises sont exclues de la commande publique pour une période de 2 ans. Quant au promoteur, ils y sont exclus pour 5 ans.
Les sanctions sont tombées après vérification des faits qui leur étaient reprochés. Après une vérification minutieuse de chaque document fourni, l’ARMP s’est rendue compte qu’il s’agissait bel et bien de fausses pièces.
La supercherie a été découverte grâce à la vigilance de la Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) et du Chef de la Cellule de Contrôle des Marchés Publics de la commune de Pèrèrè.
Les entreprises démasquées n’ont pas pu apporter des preuves qui démontrent leur innocence dans ce dossier.
Rappelons qu’il s’agissait d’un appel d’offres pour des travaux de construction de trois modules de trois salles de classe et magasins dans les écoles primaires publiques de Kpatékou-Daba, Gninsy/B et Bonamero/B sises dans la commune de Pèrèrè dans le nord du Bénin.
Il faut noter que cette institution du Bénin a pour rôle d’assurer la régulation de l’ensemble du système de passation de la commande publique. Elle jouit d’une autonomie administrative et financière.
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