Bénin : 5 enseignants accusés d’avoir abusé s€xuellement d’une élève mineure

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Crédit photo : BWTV

Au Bénin, plus précisément au Collège d’Enseignement Général (CEG) Ekpè 1, dans la commune de Semè-Podji, 5 enseignants sont accusés d’avoir abusé s€xuellement d’une élève mineure. Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre en raison de la tournure qu’elle prend.

D’après les informations rapportées, la victime serait élève en classe de première dans ledit CEG. Les enseignants mis en cause, identifié sous les initiaux K.S., H.J., K.A., A.P. et O.A. L’administration de l’établissement scolaire a eu une confrontation avec les mis en cause, rapporte Le Potentiel. Au cours de celle-ci, l’un d’entre eux aurait admis avoir déshabillé l’élève sans pour autant la pénétrer. Un autre aurait reconnu avoir à deux reprises eu des rapports sexuels avec l’élève. Les autres enseignants auraient également reconnu ce qui leur est reproché.

Afin que l’affaire n’atteigne pas les sphères de la justice, les enseignants mis en cause auraient tenté une médiation avec la famille de la jeune fille. Celle-ci, orpheline de père, vivrait avec sa sœur aînée. Au cours de la médiation, cette dernière aurait réclamé la somme de 1 500 000 FCFA, à raison de 300 000 FCFA par enseignant afin de passer l’éponge sur l’affaire. Les médiateurs lui auraient remis la somme de 250 000 FCFA pour acheter son silence.

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Mis au courant de la médiation et de l’arrangement financier qui en a découlé, le commissaire de police d’Ekpè, qui était déjà informé de l’affaire, a envoyé des convocations à la sœur de la victime. Toutefois, celle-ci serait introuvable depuis qu’elle a reçu l’argent. Les enseignants mis en cause auraient également été convoqués par le commissaire à deux reprises sans suite.

Une source indique que la procédure judiciaire est entravée par des personnes dans l’ombre. Le bureau de l’association des parents d’élèves du collège d’Ekpè 1 ferait partie de ces personnes et mettrait tout en œuvre pour que l’affaire se règle à l’amiable. Le commissariat de la localité suit toutefois de très près l’affaire.

Il faut aussi mentionner qu’après que l’affaire a éclaté, l’un des enseignants mis en cause aurait quitté son poste avant les congés de Pâques et se serait réfugié au Nigeria afin d’éviter de faire face à la justice. Nous reviendrons sur le sujet dès que d’amples informations seront disponibles.

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