C’est une décision qui va soulager Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye au Sénégal ; le pays vient de recevoir un soutien de 65 milliards en provenance de la Banque Mondiale.
La Banque mondiale vient en effet d’approuver un financement de 115 millions de dollars pour le Sénégal, soit plus de 65 milliards de francs CFA.
Ces fonds sont voués à soutenir les réformes budgétaires du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Le financement permettra d’améliorer la gestion des finances publiques sénégalaises et de renforcer la collecte des ressources internes.
Cette décision de l’institution financière internationale montre véritablement qu’elle a confiance en la direction proposée par le gouvernement. Mieux encore, elle témoigne de la confiance accordée aux nouvelles autorités dans leur capacité à mener des réformes structurelles. Le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko peuvent effectivement se réjouir de cette validation de leur politique économique.
Le financement provient de l’Association internationale de développement (IDA), la branche de la Banque mondiale dédiée aux pays les moins avancés.
Cette enveloppe entre dans le cadre d’un programme plus vaste visant à promouvoir la transparence dans la gestion publique. L’objectif principal consiste à assainir le budget national sénégalais et à améliorer son efficacité.
Cette aide financière concessionnel, c’est-à-dire accordée à des conditions préférentielles, s’aligne parfaitement sur la vision 2050 des nouvelles autorités sénégalaises. Cette vision ambitionne de bâtir une économie résiliente et inclusive pour tous les citoyens. Elle place la bonne gouvernance financière au cœur des priorités nationales.
Le programme phare financé par cette enveloppe porte le nom de « scène fiscale ». Ce nom reflète l’importance accordée à la transformation du système fiscal sénégalais.
Le programme vise à moderniser la façon dont les ressources publiques sont collectées, gérées et utilisées. Il représente un partenariat renforcé entre le Sénégal et la Banque mondiale.
Les objectifs du programme « scène fiscale » se déclinent en trois axes . D’abord, améliorer la mobilisation des ressources internes en optimisant les mécanismes de collecte des recettes publiques. Cela signifie rendre plus efficace la perception des impôts et taxes.
Ensuite, renforcer la gestion des finances publiques pour assurer plus de transparence et une utilisation plus efficace des fonds. Enfin, assainir le budget pour maintenir la discipline budgétaire et réduire les déficits.
Ces améliorations créeront un environnement favorable à une croissance économique plus inclusive. Les bénéfices du développement pourront ainsi toucher un plus grand nombre de citoyens sénégalais.
La population bénéficiera d’une meilleure prestation des services publics essentiels comme l’éducation, la santé et les infrastructures.
Par ailleurs, ces réformes budgétaires contribueront à renforcer la résilience du Sénégal face aux chocs économiques et climatiques. Ces défis représentent des enjeux importants pour le pays à moyen et long terme. Le Sénégal pourra mieux faire face aux crises futures grâce à une gestion financière plus solide.
La vision 2050 portée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko va au-delà de la simple bonne gouvernance financière du Sénégal. Elle ambitionne une transformation économique profonde, capable de répondre aux défis actuels et futurs du Sénégal.