Banque mondiale : le Togolais Farouk Mollah Banna nommé représentant résident au Tchad

Banque mondiale : le Togolais Farouk Mollah Banna nommé représentant résident au Tchad

Crédit Photo : DR

L’institution économique mondiale a annoncé, ce mardi 1 juillet 2025, la nomination de Farouk Mollah Banna au poste de représentant résident au Tchad.

Ce choix, rendu public à travers un communiqué de presse, témoigne de l’engagement et du parcours notable de Farouk Mollah Banna.

Qui est Farouk Mollah Banna ?

De nationalités américaine et togolaise et bilingue (anglais, français), Farouk Mollah Banna a fait ses études d’ingénieur à l’université de Lomé au Togo avant de poursuivre des études supérieures à l’université de l’État de Caroline du Nord aux États-Unis

En effet, avec plus de 23 ans d’expérience, il a commencé sa carrière aux États-Unis dans le secteur privé, ensuite a travaillé pour l’État de Caroline du Nord.

Ce n’est ensuite qu’en 2012 qu’il rejoint la Banque mondiale, ceci afin de se « concentrer sur les questions de développement, de lutte contre la pauvreté et de résilience ».

Cette carrière à la Banque mondiale l’a d’ailleurs conduit dans plusieurs pays d’Asie, du Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Afrique subsaharienne.

Farouk Mollah Banna dans la croissance du Tchad

Expert de son domaine, M. Banna usera de son expertise dans la croissance économique du Tchad, laquelle selon les estimations a connu un progrès de 3,7 %. Un progrès porté par le secteur non-pétrolier ou encore l’agriculture.

« L’économie tchadienne a progressé de 3,7 % en 2024 (-1,4 % par habitant), tirée principalement par le secteur non pétrolier (+4,6 %), tandis que la croissance du secteur pétrolier a été modeste (+1,4 %), reflétant une augmentation de 4,2 % de la production pétrolière.

L’agriculture a contribué négativement (-0,2 pp) en raison de graves inondations. La consommation privée, tirée par les réfugiés, a été le principal moteur de la demande, avec une contribution de 3,0 pp, suivie par la consommation publique, stimulée par les dépenses salariales et les élections », indique la Banque mondiale.

D’un montant de 2.7 milliards de dollars US, le portefeuille de la Banque mondiale couvre les secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage, la Sante, l’Energie, l’Education, l’Eau, le transport, la transformation numérique, le développement urbain, la Protection sociale et le renforcement de la Statistique. 

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp