La demande mondiale en énergie a exponentiellement grimpé ces dernières années.
La guerre que se livre la Russie et l’Ukraine a considérablement impacté ce secteur. De nombreux marchés y sont nés.
L’Afrique avec son immense potentiel énergétique a réussi à se positionner au sein de cette nouvelle configuration mondiale.
Ainsi, afin de satisfaire la demande et se positionner comme l’un des grands fournisseurs d’énergie au monde, le continent prévoit une banque consacrée à l’énergie, la Banque Africaine de l’Énergie.
Un projet de grande envergure qui, à coup sûr propulsera une nouvelle fois l’Afrique au-devant de la scène internationale. Cette banque devra être installée d’ici le mois de juin 2024.
Conscients de l’enjeu de ce projet, sept pays africains se livrent une bataille acharnée pour héberger le siège de cette structure.
Si cette institution doit voir le jour d’ici trois mois, il reste toujours à savoir qui du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et de l’Algérie abritera le siège de cette structure continentale.
Cependant, des critères bien définis rentrent en ligne de compte pour le choix du pays qui abritera cette banque énergétique.
Lors d’une intervention au Sommet international de l’énergie au Nigeria, Omar Farouk Ibrahim, le secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africain (APPO), l’organisme qui a initié ce méga projet, a fait savoir que le lauréat devra avoir des locaux adaptés et avoir souscrit au capital social de la banque.
À en croire les informations rapportées par La Nouvelle Tribune, le Ghana est en pole position.
Cependant, le Nigeria revendique le siège en raison de son statut de premier producteur de pétrole en Afrique.
De son côté, l’Algérie vient d’arracher au Nigeria sa place de premier exportateur de gaz. Chaque pays faire valoir des arguments aussi solides les uns que les autres.
Ainsi, la bataille s’annonce très rude entre ces pays africains.
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