Le Ballon d’Or 2025 continue d’alimenter les débats, et Rio Ferdinand y ajoute une dose de surprise. L’ancien international anglais a dévoilé son classement personnel en mode tableau éliminatoire, s’écartant des attentes traditionnelles.
Dans ses prédictions, il écarte plusieurs stars attendues, dont Raphinha, sans même les mentionner dans son carré final.
C’est à partir des demi-finales que le nom d’Ousmane Dembélé apparaît. Rio Ferdinand le retient dans son dernier carré, aux côtés de Lamine Yamal, Erling Haaland et Kylian Mbappé.
Ce choix place clairement le Français devant Raphinha, qui ne figure nulle part dans cet exercice.
Lors des confrontations imaginaires, Erling Haaland surpasse Dembélé tandis que Yamal élimine Mbappé. En finale, Rio opte pour le jeune prodige espagnol.
Pour Rio Ferdinand, Lamine Yamal représente un talent générationnel, capable de marquer l’Euro 2024 ou la Ligue des champions, et ainsi prétendre sérieusement au Ballon d’Or 2025.
En plaçant Dembélé parmi les demi-finalistes, Rio Ferdinand envoie un message fort. Il valorise l’impact immédiat, la créativité et la capacité à déséquilibrer une défense.
Il préfère cette influence directe sur le jeu à des statistiques brutes, souvent mises en avant pour des joueurs comme Raphinha. Aux yeux de l’ancien défenseur, Dembélé possède ce facteur X que recherchent les grandes équipes dans les moments décisifs.
Cette hiérarchie suscite la controverse. Certains analystes considèrent que Raphinha méritait mieux, compte tenu de sa régularité. D’autres, en revanche, saluent le flair de Ferdinand, qui ose mettre en avant des profils atypiques.
Avec ce classement, Rio Ferdinand relance ainsi un vieux débat : faut-il privilégier le rendement mesurable ou le génie imprévisible ?
Quoi qu’il en soit, son message est clair : en 2025, il voit émerger une génération capable de renverser l’ordre établi, portée par la fraîcheur et l’audace.
Dembélé, bien que battu en demi-finale, s’affirme comme un acteur majeur selon cette lecture. Et si la course au Ballon d’Or 2025 s’annonçait moins prévisible qu’on ne l’imagine ? Nous y reviendrons.
