Le Ballon d’Or 2025 comptera la voix de 22 pays africains dans son processus de désignation du meilleur joueur du monde.
Depuis la réforme de 2022, seuls les journalistes issus des 100 premières nations du classement FIFA peuvent voter. Cette règle vise ainsi à renforcer la qualité des votes. Ceci, en s’appuyant sur les pays les plus actifs et crédibles en matière de football.
Grâce à leurs performances constantes, plusieurs nations africaines conservent leur place dans ce cercle restreint.
Le Sénégal, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte ouvrent la marche. À leurs côtés, on retrouve des géants comme le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cameroun ou encore la RD Congo.
Tous ces pays ont marqué les récentes compétitions par leur engagement et leurs résultats.
En parallèle, des sélections en pleine ascension rejoignent cette élite. Le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, la Zambie, mais aussi des outsiders comme le Cap-Vert, l’Ouganda, l’Angola, le Gabon ou encore la Mauritanie figurent sur cette liste.
Cette diversité montre que le football africain progresse sur l’ensemble du continent, pas uniquement dans ses bastions traditionnels.
Contrairement aux années précédentes où près de 170 journalistes votaient, le nouveau système réduit ce chiffre à 100. Résultat : le poids de chaque vote devient plus important.
Avec maintenant 22 représentants, l’Afrique reste solidement ancrée dans la décision finale. Cela reflète à la fois son potentiel sportif et son impact croissant sur la scène internationale.
Par ailleurs, cette configuration n’est pas figée. Si d’autres pays africains grimpent au classement FIFA dans les mois à venir, ils pourront intégrer cette liste dès l’édition suivante.
Le Ballon d’Or devient ainsi un révélateur de l’évolution du football mondial, où la place de l’Afrique ne cesse de grandir.
En attendant le verdict final du vainqueur du Ballon d’Or 2025, les regards se tourneront vers ces 22 pays africains. Par leur expertise et leur expérience, ils contribueront ainsi à désigner le joueur qui succédera au lauréat de l’édition 2024.
Une chose est sûre : l’Afrique aura son mot à dire. Nous y reviendrons.