La session 2025 du baccalauréat vient de débuter au Sénégal. Plus de 150 mille candidats tenteront de décrocher leur sésame pour l’université lors de cet examen.
Pour les élèves en série littéraire, ça commence fort. Ils entament avec l’épreuve de philosophie, une matière redoutée.
Cette année, les candidats au baccalauréat littéraire du Sénégal ont eu à choisir entre trois sujets. Il y a deux sujets de dissertation et un commentaire de texte.
Le premier sujet portait sur la question suivante : « L’efficacité de l’action technique est-elle forcément source de progrès moral ? »
Un sujet classique qui interroge la relation entre la puissance des outils techniques et les valeurs humaines. Le second thème, plus politique, était : « Fixer des limites à l’État, est-ce l’affaiblir ? »
Enfin, le troisième sujet proposait un commentaire de texte du philosophe Michel Foucault, sur la nature mouvante et vivante de la philosophie.
Selon Foucault, la philosophie n’est pas un savoir figé, mais une pratique qui évolue, s’adapte, et se transforme au fil de l’histoire et des événements.
C’est un art de penser librement, de remettre en cause les évidences, et de créer de nouveaux concepts pour mieux comprendre le monde.
Ces sujets ont été bien accueillis par les internautes. Beaucoup les ont jugés accessibles, même pour des élèves n’ayant abordé que les bases de la discipline.
« Même avec une simple introduction à la philosophie, un élève bien formé méthodologiquement peut s’en sortir », a déclaré un internaute.
Un autre internaute a tenté de corriger le sujet 2. Dans son corrigé, il a expliqué que « limiter le pouvoir de l’État, c’est aussi garantir les droits des citoyens et renforcer la démocratie ».
Globalement, les sujets de cette session ont permis aux élèves d’exprimer leur réflexion personnelle tout en mobilisant les outils acquis en cours. Un bon équilibre entre exigence intellectuelle et accessibilité.
