Aya Nakamura, l’une des chanteuses francophones les plus écoutées au monde, a dévoilé ce jeudi 12 juin 2025 son double de cire au musée Grévin, près d’un an après avoir participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
« Je pense être l’une des premières +darkskin+ (personnes à la peau foncée, NDLR) en France à être au musée Grévin », a déclaré la star franco-malienne de 30 ans, en découvrant la statue à son effigie.
« J’aurais jamais pensé être inspirante en étant moi-même », a-t-elle ajouté devant une salle comble, dans laquelle étaient notamment présents le danseur étoilé Guillaume Diop et le rappeur Doums.
Son double de cire, que la chanteuse décrit comme « l’un des plus réussis » du musée, est vêtu d’une robe marron à corset, signée Jean-Paul Gaultier.
Six mois de travail ont été nécessaires pour créer la statue de l’interprète de « Pookie » et « Copines », a détaillé le Grévin, précisant que le public pourrait la découvrir dès vendredi.
Avec plus de 800.000 visiteurs par an, le musée parisien fait entrer cette année des personnalités de la musique, comme Clara Luciani, DJ Snake et Vianney.
Avec ses mélodies accrocheuses, qui oscillent entre R’n’B et pop saupoudrés de rythmes afro ou caribéens, Aya Nakamura a trouvé la recette pour fabriquer des tubes.
Sa carrière a décollé en 2018 avec « Djadja », dont le clip dépasse aujourd’hui le milliard de vues sur YouTube.
L’artiste multi-récompensée n’a pas sorti d’album depuis « DNK » en 2023 mais s’est distinguée en participant à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet, dans un medley avec la Garde républicaine.
Les bruissements autour de sa participation pressentie aux JO avaient toutefois déclenché une vague de cyberharcèlement. Le tribunal correctionnel de Paris a requis le 4 juin jusqu’à quatre mois de prison ferme au procès de 13 personnes proches de la mouvance extrême-droite identitaire, jugées pour injures racistes envers la chanteuse pendant cette période.
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