Avec le Bahreïn, un pays africain vise la construction d’une raffinerie d’aluminium. En effet, le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouli, et le prince héritier de Bahreïn, Salman bin Hamad Al Khalifa, également Premier ministre du royaume, ont assisté mardi 2 septembre 2025, dans la nouvelle capitale administrative, à la signature de huit accords destinés à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.
Parmi les documents signés figure un mémorandum d’entente entre Egypt Aluminium Company et Aluminium Bahrain (Alba).
Les deux groupes entendent évaluer la faisabilité de la construction d’une raffinerie d’aluminium en Égypte, projet considéré comme stratégique pour l’industrie métallurgique des deux pays.
Un second accord a été conclu entre l’Autorité générale égyptienne pour l’investissement et les zones franches et le Conseil de développement économique de Bahreïn.
L’objectif est de favoriser les flux d’investissement croisés et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération économique.
La coopération dans le domaine des expositions et conférences a également été renforcée grâce à un partenariat entre l’Organe général égyptien des expositions et le Centre international de Bahreïn.
Les deux États ont par ailleurs signé un accord de reconnaissance mutuelle concernant leurs programmes d’opérateurs économiques agréés, destiné à simplifier les procédures douanières et à faciliter les échanges commerciaux.
Sur le plan culturel et touristique, un mémorandum d’accord a été paraphé entre les ministères du tourisme des deux pays. Il s’accompagne d’une coopération dans le domaine de l’archéologie et des musées, entre le Conseil suprême des antiquités égyptien et l’Autorité bahreïnienne pour la culture et les antiquités.
D’autres accords portent sur la protection de la concurrence, avec une collaboration entre l’Autorité égyptienne de la concurrence et le ministère bahreïnien de l’industrie et du commerce, ainsi que sur le développement durable. Dans ce dernier domaine, l’Égypte et Bahreïn ont prévu de partager leurs expériences techniques et de renforcer leurs capacités institutionnelles.
Cette série d’accords illustre la volonté des deux gouvernements de diversifier leurs partenariats au-delà des seuls secteurs financiers et énergétiques, en élargissant leur coopération à l’investissement, au commerce, au tourisme et à la culture.