Avec un financement de 58,9 milliards, le Burkina Faso va pouvoir creuser jusqu’à 500 m de profondeur pour chercher de l’eau pour la population. Les détails.
Le gouvernement burkinabè poursuit ses efforts pour garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement à travers le Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA).
Lors du Conseil des ministres du 12 février 2025, présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, un rapport a été adopté pour un financement additionnel de 58,9 milliards FCFA accordé par la Banque mondiale. L’État burkinabè contribuera à hauteur de 4,5 milliards FCFA.
Ce financement permettra de renforcer les moyens techniques et logistiques du programme. Il prévoit l’équipement de l’administration en forages pouvant atteindre 500 mètres de profondeur, ainsi que du matériel de prospection géophysique pour améliorer la recherche d’eau souterraine.
Pour répondre aux défis sécuritaires, un système de télégestion des infrastructures sera mis en place afin de garantir leur résilience dans les zones à hauts risques.
La construction de stations de traitement des boues de vidange (STBV) viendra améliorer la chaîne d’assainissement et les conditions de vie des populations.
En outre, une attention particulière sera portée aux personnes déplacées internes (PDI) et aux populations réinstallées. Des ouvrages d’assainissement familial et collectif seront réalisés pour leur permettre un meilleur accès aux services d’hygiène.
Par ailleurs, des programmes de formation professionnelle seront mis en place pour favoriser leur insertion socio-économique.
La mise en œuvre de ce financement additionnel s’étalera sur deux ans. Il s’inscrit dans la poursuite des actions engagées depuis 2019 avec l’appui de la Banque mondiale et vise à concrétiser le droit d’accès à l’eau pour tous les Burkinabè.
L’adoption de ce rapport autorise ainsi la signature officielle de la convention de financement avec la Banque mondiale pour assurer la continuité du PAEA.