Avec 23 milliards, ce pays d’Afrique du Nord va implanter une usine de traitement de gaz naturel

Avec 23 milliards, ce pays d'Afrique du Nord va implanter une usine de traitement de gaz naturel

Crédit photo : Freekip A closeup of industrial pipelines around a factor on a sunny day

Avec un investissement de 23 milliards de FCFA, l’Égypte, pays d’Afrique du Nord, va implanter une usine de traitement du gaz naturel, en partenariat avec une société canadienne spécialisée.

En effet, M. Hossam Heiba, président-directeur général de l’Autorité Générale de l’Investissement et des Zones Franches (GAFI), a récemment rencontré une délégation de la société canadienne Borna, leader dans le développement de solutions technologiques pour la séparation et le traitement du gaz naturel ainsi que le captage du carbone.

L’annonce a été faite ce dimanche 25 mai 2025 par la présidence du Conseil des ministres égyptien sur sa page Facebook officielle.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont discuté des moyens de localiser la technologie de Borna en Égypte, dans le cadre de la stratégie gouvernementale visant à s’aligner sur les objectifs mondiaux de réduction des émissions de carbone.

La société Borna possède une expertise reconnue dans le captage et le stockage du carbone, ainsi que dans l’extraction de propane, de butane et de méthane issus de la combustion des gaz associés aux opérations pétrolières. Ces gaz pourraient ensuite être réinjectés sur le marché égyptien.

Selon M. Sam Salimi, PDG de Borna, la société prévoit de construire une usine de production de systèmes de récupération du gaz torché, de séparation du carbone et de réinjection des gaz traités dans le réseau national égyptien de gaz naturel.

Il a ajouté que le carbone capté permettra aux entreprises partenaires de bénéficier du marché volontaire du carbone, lancé en Égypte en 2024, tout en contribuant à réduire les émissions, alléger les importations énergétiques et créer des emplois.

Aussi, Salimi a précisé que le gouvernement canadien et des institutions financières canadiennes soutiennent activement les entreprises souhaitant investir en Égypte, un marché considéré comme très prometteur en termes de croissance.

De son côté, M. Hossam Heiba a présenté les avantages fiscaux et douaniers accordés aux investisseurs, notamment dans le cadre des zones franches privées.

Par ailleurs, il a mis en avant la facilité des procédures administratives, la disponibilité des terrains, la réduction des coûts liés à la production, ainsi que la possibilité d’implanter l’usine à proximité des zones d’exploration, sans être limité aux emplacements réservés aux zones franches classiques.

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