En Egypte, un pays d’Afrique du Nord, les travailleurs du secteur privé bénéficieront d’une augmentation du salaire minimum à compter du 1er mars 2025.
Ce dimanche 9 février 2025, le Conseil national des salaires a tenu sa première réunion de l’année sous la présidence du Dr Rania Al Mashat, ministre de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale.
Cette réunion a abouti à une décision majeure : l’augmentation du salaire minimum à 7 000 EGP (88 054,19 Franc CFA).
Augmentation du salaire minimum pour soutenir le pouvoir d’achat
Cette décision s’inscrit dans les directives du président Abdel Fattah Al-Sisi visant à améliorer les conditions de vie des travailleurs et à renforcer la justice sociale.
Elle intervient dans un contexte économique en mutation, marqué par une croissance soutenue et une évolution positive des investissements du secteur privé, qui représentent désormais 63 % des investissements totaux.
En plus de l’augmentation du salaire minimum, le Conseil a décidé d’établir une allocation périodique pour les travailleurs du secteur privé, fixée à un minimum de 3 % du salaire soumis à l’assurance sociale, avec un seuil de 250 EGP par mois.
Par ailleurs, pour la première fois, un salaire minimum spécifique pour les travailleurs à temps partiel a été introduit, fixé à 28 EGP nets par heure.
Un alignement sur les standards internationaux
Le ministre du Travail, Mohamed Joubran, a souligné que ces mesures sont conformes aux recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui préconise une révision périodique du salaire minimum afin de préserver le pouvoir d’achat des travailleurs.
Le ministère du Travail assurera le suivi de l’application de cette mesure par le biais de directives envoyées aux gouvernorats.
L’évolution du salaire minimum dans le secteur privé égyptien témoigne d’une volonté d’adaptation aux réalités économiques.
Depuis son instauration en janvier 2022, il est passé de 2 400 EGP à 7 000 EGP en mars 2025, traduisant ainsi l’engagement du gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.