Attaqué par Israël, l’Iran trouve un allié en Afrique du Nord

Nucléaire AIEA

Crédits photo : Unsplash / @mostafa meraji

L’Égypte a pris le parti de l’Iran suite à son attaque par Israël. La primature égyptienne a publié sur Facebook un communiqué annonçant un entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères égyptien, Dr. Badr Abdel Ati, et son homologue iranien, Abbas Araqchi, tenu dans la soirée du 26 octobre.

Ce dialogue intervient en réponse aux récents et préoccupants événements qui secouent le Moyen-Orient, et plus particulièrement en réaction aux actions militaires israéliennes dirigées contre l’Iran.

Lors de cette conversation, le Dr. Abdel Ati a fermement condamné toute forme de politique unilatérale et provocatrice de nature à ébranler la sécurité et la stabilité de la région.

Réitérant la position de l’Égypte, le ministre a exprimé son désaccord face aux mesures prises qui contribuent à une escalade des tensions et pourraient conduire à une flambée régionale aux conséquences dramatiques pour les populations concernées.

M. Abdel Ati a souligné l’importance de contenir la situation et de prendre des dispositions visant à instaurer le calme, exhortant ainsi toutes les parties à éviter une guerre régionale potentiellement dévastatrice.

Par ailleurs, l’échange a permis d’aborder les efforts actuellement déployés par l’Égypte en collaboration avec le Qatar et les États-Unis en vue d’instaurer un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza.

Ces efforts visent notamment à permettre l’entrée inconditionnelle d’aide humanitaire et médicale dans la région, ainsi qu’à garantir la libération des prisonniers et des otages.

Les discussions ont également porté sur la situation au Liban, où l’agression israélienne est vivement préoccupante.

Dans ce contexte, le Dr. Abdel Ati a réaffirmé la position de l’Égypte en faveur du renforcement des institutions étatiques libanaises et de la nécessité de parvenir, en toute autonomie, à l’élection d’un président de consensus, exempt de toute ingérence extérieure.

Cet appel entre Le Caire et Téhéran s’inscrit dans une dynamique diplomatique intense, visant à éviter une crise d’envergure et à promouvoir une résolution pacifique et constructive des conflits en cours dans la région.