Voici la liste de 12 points faibles (avouables) en entretien d’embauche

Lors d’un entretien d’embauche, nombreux sont les recruteurs à demander vos points forts et vos points faibles. Cette question mérite d’être préparée à l’avance car, en cas de « mauvaise réponse », vous pourriez mettre en péril votre entretien.

Vous saurez sans nul doute énumérer vos points forts. C’est pourquoi nous nous contenterons de vous en lister quelques-uns. En ce qui concerne les points faibles, nous vous donnerons des astuces pour montrer qu’ils ne sont pas un frein à votre embauche.

Quelques points forts

Je suis dynamique, rigoureux, de confiance, volontaire, ambitieux (attention à ne pas passer pour un requin), patient, curieux, j’aime apprendre, j’apprends vite, minutieux, efficace, rapide…

Les points faibles

Bavard

On ne dit pas : « je parle toute la journée avec mes collègues », mais :

Certains disent que je parle beaucoup. En fait, je communique souvent avec les équipes pour bien comprendre les enjeux et les répercussions que mon travail peut avoir. Par exemple, quand on lance un nouveau produit, cela impacte le marketing, le support client, l’informatique, la logistique… Pour moi, une bonne communication permet une bonne préparation et de faire adhérer les équipes à votre projet.

Sensible

On ne dit pas : « je pleure dès que je suis contrarié », mais :

Je suis un peu sensible. C’est parce que je prends à cœur mon travail. Depuis 2 ans, je fais du yoga. Eh bien, ça m’a permis de faire la part des choses et d’être beaucoup moins sensible qu’avant.

Timide

On ne dit pas : « je n’ose pas parler, ni regarder mes collègues dans les yeux », mais :

Je suis un peu réservé. Vous ne me verrez pas passer des heures à papoter à la machine à café. Je préfère travailler dans le calme, et rendre mon travail dans les temps. Depuis 6 mois, je prends des cours de théâtre. Ça m’aide énormément. Je suis beaucoup plus à l’aise quand je prends la parole en réunion.

Désorganisé

On ne dit pas : « je suis bordélique », mais :

Mon bureau n’est pas forcément le plus rangé. C’est mon côté créatif. Mais mon travail, lui, est très carré. Quand on travaille en équipe, il faut savoir être structuré. C’est pourquoi je garde ma créativité pour la phase de réflexion, ensuite je rentre dans le rang.

Stressé

On ne dit pas : « je suis un éternel stressé », mais :

Je prends à cœur mon travail. Parfois, quand les délais sont courts, je peux paraître stressé. Mais au fond, c’est un moteur pour continuer de me dépasser et atteindre les objectifs fixés.

Informatique

On ne dit pas : « je suis une buse sur l’ordinateur », mais :

Je me suis mis tardivement à l’outil informatique. Je sais utiliser tous les logiciels nécessaires à ma fonction, mais c’est vrai que je tape moins vite au clavier que ma secrétaire.

Anglais

On ne dit pas : « I don’t speak English », mais :

En anglais, je suis plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral. Mais je travaille ce point en regardant chaque jour la BBC pendant 30 minutes. Et pour pratiquer, j’ai prévu de partir 15 jours à Londres pour les prochaines vacances.

Lent (ou fainéant)

On ne dit pas : « je suis un escargot / je glande toute la journée », mais :

Pour certains, je prends trop de temps avant d’agir. En réalité, j’ai besoin de prendre le temps de la réflexion et de l’analyse. Un projet lancé à la va-vite aura des répercussions négatives sur toutes les équipes, et sur le client final. Il faut savoir partir à point.

Impatient

On ne dit pas : « je ne sais pas attendre », mais :

Parfois, je suis un peu impatient. Quand je travaille sur un projet, j’ai hâte qu’il soit lancé. Avec les années, j’ai appris à canaliser mon énergie et à savoir attendre. Rome ne s’est pas faite en un jour.

Carriériste

On ne dit pas : « je suis prêt à écraser mes collègues pour booster ma carrière », mais :

Je crois énormément aux valeurs du travail. Certains appellent cela du carriérisme. Je ne suis pas d’accord. Être fidèle à l’entreprise et voir ses efforts récompensés sont pour moi synonymes de reconnaissance. C’est pourquoi je m’investis beaucoup dans mon entreprise et j’espère acquérir toujours plus d’expérience et, au fil des années, pouvoir monter les échelons.

Têtu

On ne dit pas : « je suis têtu comme une mule », mais :

On m’a dit une fois que j’étais têtu. En fait, pas du tout. J’ai parfois besoin d’être convaincu. Si on me dit qu’il faut arrêter de vendre tel ou tel produit alors que les clients les plébiscitent, j’aime savoir pourquoi.

Avare

On ne dit pas : « je suis radin », mais :

Certains plaisantent en disant que je suis près de mes sous. En réalité, je gère parfaitement les budgets de mon département.

Ces arguments en poche, vous voilà prêt à réussir le grand oral.

 

Source : https://www.fichemetier.fr/