Emploi : Les 34 questions importantes en entretien d’embauche

La conversation est à la fois banale et simple. Ce n’est pas pour autant que notre conversation est agréable et utile. Découvrez l’aspect essentiel, souvent négligé, pour bien converser et vraiment maîtriser l’art de la conversation.

La conversation est une activité assez banale et plutôt simple.

Assez banale car nous la pratiquons à de nombreuses reprises tous les jours : avec sa compagne ou son compagnon, avec des amis, avec la famille, avec des collègues de travail, avec des clients, … Ou même avec des inconnus.

Plutôt simple car il suffit de parler et de se taire, d’alterner les moments de parole et les moments de silence.

Parfois le sujet de la conversation est banal : les activités du week-end, le dernier blockbuster, les caprices de la météo, … Parfois, bien au contraire, la conversation est importante. Voire très importante. Elle peut alors alors prendre un autre nom : discussion, négociation, …

L’art de la conversation prend alors toute son importance. Et converser ne se limite plus à seulement parler et se taire.

La conversation présente en fait une 3° facette bien plus cruciale et compliquée.

Cette 3° facette est vitale car c’est elle qui permet d’avoir une conversation réellement productive. Qu’elle qu’en soit l’objet de départ : discuter de ses journées respectives avec sa compagne ou son compagnon, décrocher un gros contrat avec un nouveau client ou mettre à plat la demande de son chef. Dans le cadre de la conversation, il est possible de déceler les enjeux sous-jacents de la demande de son chef, de comprendre le besoin exact de ce nouveau client ou de percevoir l’inquiétude de son partenaire de vie.

Cette 3° facette, c’est l’écoute. Il ne s’agit pas de simplement entendre, comme on entend le bourdonnement de la circulation environnante. Il s’agit de véritablement écouter, ce qui implique de l’attention. Outre les intérêts pratiques et fructueux d’une bonne écoute, dont je viens de parler, il y a 2 autres aspects à considérer :

  • votre interlocuteur pourrait se rendre compte que vous n’êtes pas suffisamment, voire pas du tout, attentif. Et cela pourrait détériorer longuement vos rapports ;
  • être attentif est une forme de respect. Vous envoyez un message fort : « je suis pleinement là pour toi et uniquement pour toi ».

Cet article ne saurait vous révéler tous les bonnes pratiques d’une bonne écoute : il faudrait un livre complet. Mais vous y trouverez 7 points de départ sur lesquels travailler avant d’aller plus loin.

Cessez toutes activités

Le principe est le même que pour l’exécution efficace d’une tache : vous serez d’autant plus efficace et concentré que vous vous ne ferez qu’une seule chose à la fois.

Cessez donc ce que vous étiez en train de faire. Certes, certaines activités ne nécessitent pas une grande part d’attention : il pourrait donc être possible de faire les 2 choses à la fois. Mais la conversation ne saurait être sérieuse et approfondie. Et enfin quel manque de respect.

Non, cesser toute activité est le minimum. Si cela n’est pas possible, reportez la conversation de quelques minutes ou de quelques heures,, en prenant rendez-vous, par exemple. Et regarder son interlocuteur n’est pas mal non plus …

Soyez pleinement présent

Par être présent, j’entends :

  • ne pas se laisser distraire par les mouvements et sons environnants ;
  • ne pas laisser vos pensées vous entraîner ailleurs que ici et maintenant.

Pour écouter avec attention, il vous faut donc tout d’abord supprimer tout qui peut perturber votre attention : télévision, téléphone, internet, …

Ensuite, si vous pensez au texte que vous tapiez pour votre blog (tiens, je me reconnais dans cet exemple …) ou à la course sur le retour à la maison, vous gâchez tous vos efforts.

Attenez la fin des phrases

Déjà, parler avant que votre interlocuteur n’ait fini sa phrase, ça n’est pas poli. Avec papa ou maman, ça peut le faire. Mais dans une situation professionnelle, nettement moins. Et votre partenaire de vie pourrait aussi se lasser au bout d’un moment (tiens, je me reconnais encore dans cet exemple …).

Ensuite, la phrase entamée, dont vous subodorez le sens, peut prendre un sens différent avec le mot final, ou l’intonation.

Enfin, vous ne savez pas si la personne qui vous parle ne veut pas enchaîner avec une idée importante : en l’interrompant, vous pouvez définitivement lui faire perdre le fil.

Ne faites pas de supposition

En faisant une quelconque supposition sur ce que votre interlocuteur va vous demander ou vous révéler, sur son problème ou son besoin, vous risquez de passer à coté du message, ou de vous méprendre totalement.

Comprendre réellement ce qu’exprime son interlocuteur n’est pas toujours simple.

Mais si, dès le départ, vous rajoutez une couche supplémentaire, le risque est démultiplié.

Recherchez les sous-titres

Vous le savez sûrement : exprimer le plus clairement et fidèlement possible notre pensée n’est pas toujours facile. Quel mot ou quelle expression utiliser ?… Et personne n’est à l’abri d’une maladresse.

En tant que destinataire du message, ne l’oubliez pas. Et servez-vous en ! Le message ne passe pas que par les mots : l’attitude, l’expression, le ton, le regard, … sont autant de vecteurs d’expression et communication. Soyez aussi attentifs à ces éléments !

L’erreur d’interprétation ne sera pas complètement supprimée mais grandement évitée.

Reformulez

Une bonne pratique pour éviter les erreurs d’interprétation et autre supposition est de reformuler, avec vos mots, ce qu’on vient de vous dire.

Vous vous mettrez ainsi d’accord sur le vocabulaire, autre source d’erreur, et le champs lexical (celui-là, je voulais le placer). Et les idées, messages et informations seront d’autant mieux compris et assimilés.

Posez des questions

La question est un outil important de la conversation. Que ce soit pour clarifier, en plus  de la reformulation, demander des éléments complémentaires ou valider votre compréhension.

Un conseil de lecture

Le seul livre que je vous conseillerai de lire va au delà de la simple conversation. Et il vous propose la bagatelle de 50 bonnes pratiques ! Il n’en reste pas moins qu’il est vraiment très simple à lire et à relire.

Je pense qu’il s’agit là d’un livre de base que vous devriez lire. Même si ça n’est pas une garantie tout risque, sa popularité et ses ventes sur les dernières décennies ne vont pas me contredire.

Ce livre, c’est Comment se faire des amis de Dale Carnegie. Il commence à dater. Mais même si certains passages ou certaines tournures accusent le coup, je ne saurais que trop vous conseiller sa lecture.

Conclusion

Les échanges sociaux sont bien trop importants et vitaux pour être ignorés. Et il n’en reste pas moins, en cet ère numérique, que la conversation en vis-à-vis reste majoritaire. Il serait donc dommage et dommageable de ne pas se soucier de bien converser, que ce soit pour soi-même mais aussi pour l’autre.

Maîtriser l’art de la conversation, ou du moins chercher à s’y améliorer, ne vous amènera que des bénéfices.

Ces 7 points d’attention et méthodes ne feront pas de vous un expert, mais votre interlocuteur appréciera :

  • cessez toutes activités ;
  • soyez présent ;
  • attendez la fin des phrases ;
  • ne faites pas de supposition ;
  • recherchez les sous-titres ;
  • reformulez ;
  • posez des questions.

Comme bien souvent, vous n’avez plus qu’à pratiquer 🙂 !

D’ailleurs, il existe une 8° pratique qui, certes, vous aidera dans vos conversations, mais aussi dans bien d’autres compartiments de votre vie. Je vous en dis plus dans le prochaine article …

Source : https://www.deviendragrand.fr