Assimi GOITA fait fort : le Mali a rempli ses caisses avec 2 212,508 milliards de francs CFA

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En 2023, les recettes du Mali se chiffrent 2 212,508 milliards de francs CFA, a indiqué le communiqué du Conseil des Ministres du 9 octobre 2024.

En effet, le gouvernement de transition dirigé par le Colonel Assimi GOITA a examiné, le mercredi, le projet de loi sur le Règlement du Budget de l’État 2023.

Ce projet présenté par le ministre de l’Économie et des Finances vise à rendre compte des encaissements et dépenses définitifs de l’année 2023.

Selon le ministre, les recettes prévues pour cette année étaient de 2 342,293 milliards de francs CFA. Cependant, le pays a recouvré 2 212,508 milliards, soit un taux de 94,46 %.

En termes de dépenses, le pays avait prévu la somme de 3 032,288 milliards de francs CFA. Toutefois, il n’a dépensé que 2 718,680 milliards, correspondant à un taux de 89,66 %.

En 2023, le Mali a bénéficié de la levée des sanctions de la CEDEAO

L’économie du Mali s’est montrée résiliente en 2022 avec une croissance du PIB estimée à 3,5 %, en dépit des effets combinés des sanctions de la CEDEAO et des conséquences de la guerre en Ukraine.

La forte détérioration en 2022 des termes de l’échange s’est atténuée en 2023, suite à une hausse des prix de l’or.

Ceci a toutefois été modéré par une baisse des exportations de coton à la suite d’une faible campagne en 2022 et d’une reprise des flux d’importations après la levée des sanctions de la CEDEAO.

Ces développements ont conduit à la stabilisation du déficit courant à 6,8 % du PIB en 2023 tandis que la baisse des flux financiers extérieurs s’est accentuée en 2023.

Les dépenses budgétaires, en accélération depuis 2020 pour répondre aux multiples chocs, ont continué d’augmenter en 2023, tirées notamment par la masse salariale et les dépenses de sécurité.

Au même moment, les recettes fiscales ont rebondi en 2023 avec la reprise des flux commerciaux après la levée des sanctions de la CEDEAO et la baisse des pressions inflationnistes et des besoins de dépenses fiscales, conduisant à une stabilisation du déficit fiscal à 4,8 % du PIB.