Dans son discours du 23 septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov a vertement critiqué l’ordre mondial dicté par les pays occidentaux.
Selon lui, une nouvelle architecture internationale émerge, résultat de la lutte entre pays prônant un partage équitable des richesses et ceux imposant leur domination néocoloniale. Lavrov a dénoncé les promesses non tenues et le « mensonge » de l’Occident, notamment sur l’expansion de l’OTAN.
Le chef de la diplomatie russe a appelé à une réforme urgente des institutions internationales, pour mieux refléter le poids réel des puissances émergentes. Il a plaidé pour un élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU aux pays du Sud.
Lavrov a aussi vertement critiqué les sanctions occidentales, outil de pression unilatéral contraire à la Charte des Nations unies. Il a exhorté à libérer Cuba et le Venezuela de ces mesures punitives.
En conclusion, le ministre a mis en garde contre la tentation de diviser le monde entre démocraties et autocraties. Selon lui, un compromis est nécessaire pour concevoir un « avenir commun » respectueux de tous.
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