Revenant sur le parcours et l’actualité du groupe Magic System, le doyen A’salfo a avoué que parfois, il y a des mésententes entre eux sur certains points donnés. Mais quand il s’agit de la gestion de l’argent, ils ne se sont jamais tiraillés.
En effet, ils sont nombreux, ces groupes d’artistes qui avaient fait le buzz en Afrique toute entière, mais qui se sont finalement disloqués à cause des rémunérations.
C’est le cas du célèbre groupe Kiff No Beat qui a bercé les mélomanes dans les années 2012, mais qui n’est plus d’actualité comme auparavant. Didi B, qui est le leader du groupe, avait déclaré :
« On a décidé de chanter en solo parce que les gens d’Abidjan n’avaient plus notre djê (l’argent). Les petits rappeurs avaient commencé à raconter qu’on ne gagnait pas assez. Ce n’est pas vrai.
Même quand on divisait le jeton à 5 notre djê était beaucoup que leur contrat. C’est parce qu’on était habitué aux grosses tournées. Donc, Abidjan ne pouvait plus payer nos cachets« .
Si l’argent figure parmi les causes de la dislocation du groupe Kiff No Beat, ce n’est pas le cas en ce qui concerne Les auteurs de la chanson « Premier gaou ».
Le doyen A’salfo a confié que le cachet n’est aucunement une source de discorde au sein du groupe Magic System. Ceci, parce que lui-même a mis en place une stratégie pour que chaque membre soit satisfait de son cachet.
« Dans le groupe Magic System, il y a des mésententes comme tous les groupes, mais jamais sur les rémunérations.
Magic System en dehors de quelques contrats, il faut savoir que ce n’est pas un groupe qui prend l’argent avant de se le partager entre nous après. Non. Chacun a sa fiche de paye et les virements sont faits sur le compte de chacun.
Il ne peut pas y avoir de mésentente du point de vue financier dans le groupe. Car lorsqu’un contrat est signé, c’est donné avec le RIB de chacun d’entre nous », a-t-il confié.
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