Côte d’Ivoire/FEMUA : A’salfo réagit aux rumeurs concernant les 4 milliards de FCFA qu’il aurait reçus du gouvernement

A'salfo FEMUA

Crédit Photo : Pouvoirs Magazine

Face à une rumeur insistante lancée par l’influenceur Johnny Patcheko, A’salfo, le Commissaire Général du FEMUA, a tenu à clarifier les choses. L’artiste dément catégoriquement avoir reçu 4 milliards de francs CFA de l’État pour organiser le festival.

Sur Life TV, A’Salfo s’est exprimé sans détour. Il affirme n’avoir jamais perçu une telle somme.

« J’ai entendu dire que je recevais 4 milliards de francs CFA de la part de l’État pour organiser le FEMUA. Franchement, ça m’a fait rigoler », a-t-il confié.

L’homme fort du groupe Magic System explique que le FEMUA fonctionne comme tout autre événement culturel. Chaque année, son équipe adresse une demande de subvention au ministère de la Culture. Rien de plus.

« Le FEMUA est un événement comme tant d’autres en Côte d’Ivoire. Comme tout festival ou concert, nous faisons une demande de subvention auprès du ministère », a-t-il ajouté avant d’insister que s’il avait reçu ne serait-ce qu’un milliard, il aurait vu les choses en grand :

« Je peux vous assurer que si je recevais ne serait-ce qu’un milliard – parce que 4 milliards, c’est vraiment exagéré – j’organiserais le FEMUA dans 4 ou 5 villes à la fois à travers le pays ».

La rumeur a pris de l’ampleur après les propos de Johnny Patcheko. L’influenceur, très suivi sur les réseaux sociaux, a affirmé sans preuve qu’A’Salfo avait reçu une enveloppe de 4 milliards pour le FEMUA. Beaucoup ont relayé cette information, la prenant pour un fait.

Face à cette vague, A’Salfo répond avec fermeté : « Jusqu’à présent, j’entends des gens parler de ces soi-disant 4 milliards de l’État. Ce n’est tout simplement pas vrai. Et si quelqu’un a la preuve de cette somme, qu’il la sorte ».

Il a d’ailleurs ironisé en ces termes : « D’ailleurs, si l’État pouvait entendre cette rumeur et m’en donner ne serait-ce qu’un milliard, je serais vraiment content. Franchement, il faut arrêter ».

Cette polémique soulève une fois de plus la question de la transparence des subventions publiques. Mais en l’absence de documents officiels, les accusations de Johnny Patcheko restent sans fondement.

A’Salfo, lui, préfère recentrer le débat. Il rappelle que le FEMUA reste un projet culturel avant tout, porté par une vision et un engagement.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp