Arrivé au pouvoir il y a seulement 2 semaines, ce chef d’État est chassé par…

Arrivé au pouvoir il y a seulement 2 semaines, ce chef d'État est chassé par...

Crédit Photo : InfOccitanie

En Corée du Sud, l’exécutif est de plus en plus fragilisé. En seulement deux semaines, le pays a déjà connu la destitution de deux chefs d’État.

Après la destitution du président conservateur Yoon Suk-yeol, c’est le tour de chef d’État par intérim, Han Duck-soo.

En effet, seulement deux semaines après son arrivée au pouvoir, le président par intérim, Han Duck-soo a été destitué par le Parlement, une première dans le pays.

C’est la toute première fois qu’un président par intérim est destitué dans ce pays de l’Asie de l’Est.

Le vendredi 27 décembre 2024, les députés de l’opposition ont décidé de l’écarter de la magistrature suprême de l’État en votant sa destitution.

Selon Courrier international, « ces derniers lui reprochent de refuser de pourvoir trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, chargée de valider ou invalider la destitution de son prédécesseur ».

Il est également accusé d’avoir activement pris part à l’insurrection après la tentative ratée de son prédécesseur visant à instaurer la loi martiale en Corée du Sud.

Selon le président de l’Assemblée Nationale, Woo Won-shik, sur « les 192 députés qui ont voté, 192 ont voté pour la destitution ».

Plus tard, le dirigeant par intérim, Han Duck-soo, a réagi à cette destitution dans un communiqué. Dans la note, l’intérimaire a déclaré qu’il comptait respecter la décision du Parlement.

Ainsi, c’est au ministre des Finances, Choi Sang-mok, que revient désormais la charge de chef de l’Etat par intérim.

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