La France a décidé de revoir sa politique en armement dans les pays africains colonisés.
En effet, le ministre des Armées a annoncé à l’occasion d’une grande conférence sur la défense aérienne et antimissile du Vieux Continent, que Paris allait investir et acheter pas moins de huit systèmes de défense aérienne.
Ces systèmes de défense SAMP/T NG (Système sol-air moyenne portée Nouvelle Génération) aérienne seront d’un tout nouveau genre.
En effet, ils seront capables d’intercepter et détruire des avions de combat ainsi que des missiles hypersoniques, qui sont traditionnellement complexes à stopper. Les premières livraisons sont attendues d’ici à 2026.
Ce contrat stratégique a été signé par l’État français, conjointement avec l’Italie. Une nécessité aux yeux du gouvernement, pour qui la défense aérienne est un enjeu essentiel pour la sécurité des européens, et qui, malgré ce fait accompli, est l’un des secteurs ou l’Union européenne investit de moins en moins.
Il était donc impératif de “relancer la machine” en annonçant une telle acquisition.
L’image de la France bafouée en Afrique
Emmanuel Macron a demandé à ses équipes de travailler à la démilitarisation de l’image de la France en Afrique.
Une posture communicationnelle qui vise à ne plus prêter le flanc à la critique des opposants et activistes hostiles à la présence des soldats tricolores sur le continent.
Fini l’appui au combat des armées sahéliennes depuis le départ de l’armée française du Sahel central (Mali, Burkina Faso et Niger) et les communiqués victorieux sur la neutralisation des terroristes.