Armement : en grande difficulté en Europe, la France lance un nouveau projet complètement fou

Armement: en grande difficulté en Europe, la France lance un nouveau projet complètement fou

Crédit Photo : RFI

En grande difficulté en Europe, la France a décidé de prendre le taureau par les cornes avec  le renouvellement de sa flotte aérienne maritime en signant un contrat d’étude avec Airbus.

Ce projet stratégique a pour objectif de remplacer les vingt-deux avions Atlantique 2 actuellement en service, dont la conception remonte à près de 60 ans.

La Direction générale de l’Armement a confié à Airbus Defence and Space, en partenariat avec Thales, la réalisation d’une étude de levée de risques pour le futur programme d’avion de patrouille maritime.

Airbus propose une version militarisée de son monocouloir A321 XLR, nommée A321 MPA, conçue pour répondre aux exigences de la Marine nationale.

La France va s’adapter à ses besoins sur le terrain

Cet avion sera principalement dédié à la lutte anti-sous-marine et antinavire, couvrant des missions de basse à haute intensité, ainsi qu’au recueil de renseignements stratégiques.

 Le contrat inclut l’approfondissement des résultats de l’étude d’architecture initiale.

L’objectif est de préciser les conditions économiques et industrielles du programme, d’orienter les choix techniques des systèmes embarqués et de réaliser les premiers essais en soufflerie.

À terme, ces essais pourraient favoriser le développement d’une nouvelle flotte plus efficace, permettant ainsi de redéfinir la façon dont l’aérien militaire fonctionne (au niveau français mais européen).

Actuellement, dix-huit Atlantique 2 sont en cours de modernisation pour prolonger leur exploitation jusqu’aux années 2030.

 L’A321 XLR, certifié en juillet 2024, représente une alternative technologiquement avancée, capable de voler 11 heures sur plus de 8 500 km et déjà commandé à plus de 500 exemplaires.

Le lancement du développement du nouveau programme est prévu pour fin 2026, avec une mise en service espérée dans les dix prochaines années.

Naturellement, ces appareils sont très attendus et pourraient aider à l’Europe à rattraper son retard, face aux investissements chinois, russes et américains.