Dans le domaine de l’armement, les États-Unis, la Chine et la Russie rivalisent particulièrement dans le développement de sous-marins nucléaires de nouvelle génération, considérés comme des atouts stratégiques majeurs.
Cette compétition technologique se caractérise par la recherche constante d’innovations en matière de furtivité, de puissance de frappe et d’autonomie.
L’Arkhangelsk, quatrième submersible de classe Yasen-M, marque une étape cruciale dans l’évolution de la flotte russe.
Doté d’une propulsion nucléaire de dernière génération, ce bâtiment conçu par le bureau Malakhit de Saint-Pétersbourg repousse les limites de la furtivité sous-marine.
Son système de combat sophistiqué intègre des missiles de croisière Kalibr et Oniks, lui permettant d’engager une grande variété de cibles. Cette polyvalence, associée à une signature acoustique minimale, en fait un redoutable chasseur des profondeurs.
Armement : une refonte de la puissance navale
Le chantier naval Sevmash déploie actuellement toute son expertise pour concrétiser les ambitions maritimes russes. Quatre nouveaux sous-marins Perm, Ulyanovsk, Voronezh et Vladivostok prendront progressivement leur place au sein des flottes du Nord et du Pacifique.
Cette répartition stratégique des forces témoigne de la volonté russe d’affirmer sa présence sur deux théâtres maritimes majeurs.
Le programme prévoit, à terme, le déploiement de douze unités Yasen-M, destinées à remplacer les vétérans Oscar et Akula.
La marine russe ne laisse rien au hasard dans l’intégration de ces nouveaux submersibles. Lors d’une cérémonie solennelle, l’amiral Alexander Moiseyev a remis le drapeau de Saint-André au commandant Alexander Gladkov, marquant le début d’une phase d’évaluation intensive. L’Arkhangelsk subira une batterie de tests en plongée pour valider ses capacités opérationnelles avant son entrée en service définitive.