Armement : ce pays européen refuse des véhicules blindés américains ; la raison va vous surprendre

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Crédit Photo : Raids

Dans un geste surprenant, l’état-major grec vient de décliner une offre américaine portant sur des véhicules blindés de combat d’infanterie Bradley.

Cette décision marque un tournant dans les relations militaires gréco-américaines, habituellement caractérisées par une étroite coopération.

Le refus porte sur 164 véhicules blindés, dont 62 proposés gratuitement dans le cadre du programme « Excess Defense Articles » (EDA).

Ce programme, instauré par le gouvernement américain, vise à transférer des équipements militaires excédentaires à des alliés stratégiques.

Il a été utilisé avec succès dans de nombreux pays, comme la Jordanie ou la Tunisie.

Toutefois, le cas grec illustre les limites de cette approche, particulièrement lorsque les coûts cachés dépassent les avantages apparents.

L’examen approfondi de la proposition américaine a révélé plusieurs problèmes majeurs.  Les blindés, stockés depuis longtemps, nécessitaient une remise en état coûteuse.

Certains avaient même été « cannibalisés », c’est-à-dire dépouillés de pièces essentielles pour maintenir d’autres véhicules en service.

 Cette pratique, courante dans la gestion des flottes militaires, a rendu l’offre beaucoup moins attrayante qu’elle ne le paraissait initialement.

La décision grecque s’inscrit dans un contexte économique toujours fragile. Bien que le pays ait fait des progrès significatifs depuis la crise de la dette souveraine de 2009, ses marges de manœuvre financières restent limitées.

 Le coût estimé pour la remise en état et la modernisation des Bradley dépassait largement le budget alloué à ce projet de renouvellement.

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