Les États-Unis viennent d’avaliser un contrat d’armement colossal avec l’Égypte, d’une valeur de 5 milliards de dollars.
Cette transaction militaire comprend principalement des chars M1A1 Abrams, évalués à 4,69 milliards de dollars, complétés par des missiles air-sol Hellfire pour 630 millions de dollars et des munitions guidées représentant 30 millions de dollars.
Le département d’État américain met en avant l’importance de cette vente d’armement pour consolider les liens avec un allié majeur hors OTAN, particulièrement précieux dans la région moyen-orientale.
Le timing de cette approbation révèle les priorités stratégiques américaines.
L’Égypte, médiateur clé dans le conflit gazaoui, renforce ainsi sa position d’acteur incontournable dans la région.
Cette décision marque également un changement notable dans l’approche de l’administration Biden.
Alors qu’en 2021, le président américain promettait une position ferme envers le régime d’al-Sissi concernant les droits humains, les impératifs géopolitiques semblent désormais primer sur ces considérations.
Cette transaction militaire transforme significativement l’équilibre des forces en Afrique du Nord.
L’arsenal égyptien, déjà conséquent, franchit un nouveau palier qualitatif avec l’acquisition de technologies américaines avancées.
Les chars Abrams, réputés pour leur puissance de feu et leur protection, représentent un atout majeur pour l’armée égyptienne.
Cette modernisation des équipements militaires égyptiens redéfinit les rapports de force régionaux, alors que plusieurs pays voisins cherchent également à renforcer leurs capacités militaires face aux menaces croissantes dans la région.