Le drone sous-marin russe Status-6 Poseïdon, en développement depuis 2015, inquiète les occidentaux.
Cette torpille automatisée embarque une charge nucléaire conçue pour anéantir les zones côtières, leurs populations et leurs infrastructures.
La Corée du Nord a emboîté le pas avec son propre drone baptisé Haeil, dont le nom signifie « raz-de-marée » en coréen.
Ces armes peuvent être déployées depuis des sous-marins ou des navires de surface, compliquant considérablement leur détection et leur neutralisation.
Au-delà des dégâts directs, ces engins menacent les câbles internet sous-marins et pourraient paralyser le commerce maritime mondial.
Les États-Unis pris de court par ce drone russe
La réponse occidentale à cette menace émergente tarde à se matérialiser. La marine américaine concentre ses efforts sur des drones sous-marins défensifs comme le MK 18 Mod 2 Kingfish et le Knifefish, destinés à la lutte anti-sous-marine et au déminage.
Cette approche laisse les côtes américaines vulnérables face aux capacités offensives du Status-6 Poseïdon et du Haeil.
Des métropoles comme New York, Los Angeles ou Tokyo pourraient devenir des cibles privilégiées, avec des conséquences psychologiques et économiques dévastatrices pour les nations visées.
L’effet de surprise constitue l’atout majeur de ces nouvelles armes, forçant les états-majors occidentaux à repenser leurs stratégies de défense maritime.