Après le premier Sommet de l’AES, le Burkina Faso veut construire une relation solide avec ce pays africain

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Le Burkina Faso aspire à une relation renforcée avec la Guinée-Équatoriale après le sommet de l’AES.

Lors d’une visite d’amitié et de travail à Malabo, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a été reçu en audience le jeudi 10 juillet 2024 par le Président équato-guinéen, SEM Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Dès le début de l’audience, le ministre Traoré a partagé au nom du Capitaine Ibrahim Traoré la vision actuelle du Burkina Faso.

Cette vision ambitionne de faire du Burkina Faso une terre de souveraineté et de prospérité, en œuvrant conjointement avec les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour la libération politique et économique de l’Afrique, notamment dans la lutte contre l’impérialisme occidental et ses relais locaux.

Les grandes décisions du premier sommet des Chefs d’État de l’AES ont également été abordées au cours de l’audience.

La Guinée-Équatoriale soutient l’AES et le Burkina Faso

Le ministre Traoré a expliqué au Président Nguema Mbasogo les raisons de la création de cette Alliance par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que les motifs de leur retrait de la CEDEAO.

Le ministre burkinabè a également informé le Président équato-guinéen de la situation sociopolitique, sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso.

Il a souligné la volonté des autorités burkinabè de construire une relation solide et exemplaire avec la Guinée-Équatoriale.

Cette relation serait basée sur la sincérité, le respect mutuel et les principes de souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque État.

Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a exprimé son soutien à la dynamique en cours dans l’espace AES.

Il a également manifesté la solidarité de la Guinée-Équatoriale avec le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

Pour terminer, le président a exprimé son intérêt à renforcer la coopération bilatérale dans des domaines d’intérêt réciproque.