Après le Nigeria, au tour de cet autre pays d’Afrique d’annoncer une mauvaise nouvelle à ses banques

Zimbabwe 1200 milliards diaspora

Crédit Photo : Collage L-Frii / Pixabay © geralt / Pexel © Magda Ehlers

Un pays d’Afrique emboîte le pas au Nigeria en durcissant les exigences de capitalisation de ses banques.

En effet, la Banque centrale kényane envisage en effet de relever prochainement les seuils de capital minimum requis pour les banques commerciales opérant sur son territoire.

Selon le gouverneur Kamau Thugge, ces nouvelles « propositions sur le relèvement de la barre pourraient être dévoilées dans les mois à venir ».

Une décision motivée par un double objectif : renforcer la résilience des établissements face aux risques émergents et soutenir leurs ambitions d’expansion régionale.

« Nous avons constaté une augmentation des risques, qu’il s’agisse du changement climatique ou de la cybersécurité. Nous avons donc besoin de banques très solides, capables d’opérer au Kenya, mais aussi dans la région », a justifié le banquier central.

Actuellement, le capital minimum réglementaire pour les banques kényanes est fixé à 1 milliard de shillings, soit environ 7,6 millions de dollars.

Un niveau que la nouvelle réforme devrait logiquement revoir à la hausse, même si son calibrage reste à définir.

Le Kenya suit ainsi la même voie que le Nigeria voisin. Fin mars, les autorités nigérianes ont en effet durci les critères de capitalisation pour leurs banques commerciales, d’affaires et « non interest banks ».

L’objectif est similaire. Il s’agit d’augmenter leurs capacités de financement pour soutenir la croissance économique.

Au total, 38 banques commerciales et une société hypothécaire sont présentement agréées au Kenya.

Elles devront se conformer aux nouveaux ratios de capital dès leur entrée en vigueur, sous peine de sanctions. Un signal fort adressé aux banques de ce pays d’Afrique pour assurer la pérennité de la nation.

Retrouvez l’essentiel de l’actualité sur notre compte Tiktok.