Dans un contexte de tensions croissantes au Proche-Orient, après l’Algérie, c’est au tour du Kenya de rapatrier ses ressortissants du Liban. Et pour cause, le pays se trouve en pleine zone de conflit.
Et pour cause, tout comme l’Algérie, le Kenya est conscient de l’escalade de la violence au Liban. C’est donc là, la raison principale qui pour le pays d’Afrique de l’Est a intensifié ses efforts pour rapatrier ses citoyens.
Néanmoins, tout n’est pas encore gagné. Avec plus de 6 700 Kényans exprimant le désir de rentrer, le gouvernement de Nairobi se trouve devant un défi logistique considérable.
Roseline Kathure Njogu, Secrétaire Principale du Département d’État pour les affaires de la diaspora, a d’ailleurs souligné l’urgence de la situation.
Et pour cause, elle a fixé une date limite d’inscription pour l’évacuation. Cette démarche révèle la préoccupation du Kenya pour ses ressortissants à l’étranger.
Elle prouve aussi sa capacité à mobiliser des ressources et à collaborer avec des partenaires internationaux dans des situations de crise.
L’Algérie, l’un des premiers pays devant le Kenya à rapatrier du Liban
Parallèlement, l’Algérie a déjà entamé le rapatriement de ses citoyens du Liban.
Sur instruction du président Abdelmadjid Tebboune, Alger a mis en place un plan d’action rapide, utilisant l’Égypte comme point de transit.
L’opération va être menée avec le soutien d’Air Algérie. Elle démontre ici la réactivité et l’engagement du gouvernement algérien envers sa diaspora.
La déclaration du ministère des Affaires étrangères algérien, exprimant l’espoir d’un « dénouement positif » dans la région, souligne également la position diplomatique de l’Algérie vis-à-vis du conflit.
Le Liban, quant à lui, se trouve au cœur de cette crise, subissant les répercussions directes du conflit israélo-palestinien.
La dégradation de la situation sécuritaire à Beyrouth place le pays dans une position délicate, devenant à la fois un point de départ pour les évacuations et un sujet de préoccupation pour la communauté internationale.