Après la Russie, d’autres pays de l’OPEP+ réduisent leur production de pétrole

Pétrole : l’Ukraine porte un coup dur à la Russie

Crédit Photo : Investir / Les Echos

L’Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a choisi de nouer en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont Moscou, sous la forme d’un accord appelé Opep+, pour répondre aux défis posés par la concurrence américaine.

Objectif : que « les décisions soient prises collectivement ou au moins que le fardeau soit partagé entre un plus grand nombre de personnes », explique à l’AFP Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy.

« Tout le monde est censé contribuer. Et personne ne fait cavalier seul », souligne-t-il.

Or depuis près d’un an maintenant, l’Arabie saoudite se passe de l’unanimité des membres devant les divergences.

« C’est un signal clair que la cohésion de l’Opep+ n’est pas très bonne », un « signal d’alarme« , estime l’analyste.

Une unité vacillante au point que l’Angola a annoncé en décembre se retirer de l’alliance, justement sur fond de discorde quant à ses quotas, désormais réduite à 22 membres. Le Brésil vient certes de rejoindre le groupe mais en qualité d »observateur ».

La prochaine réunion ministérielle, prévue le 1er juin au siège du cartel à Vienne en Autriche, sera un nouveau test. Lors de ce rendez-vous, l’Opep+ doit fixer son objectif de production pour 2025.

Pour M. Leon, « il faudra que d’autres pays contribuent à des réductions officielles » dans le cadre d’un accord commun, au risque de voir l’alliance chanceler.

AVEC AFP

Suivez-nous via notre canal Telegram pour ne rien rater de l’actualité. 

Suivez-nous également sur TikTok. 

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp