Le manager du PSG, Luis Enrique, a réagi après la défaite inattendue de son équipe face à Botafogo, lors de la 2ᵉ journée de la Coupe du monde des clubs.
Le jeudi 19 juin 2025, l’équipe brésilienne, championne d’Amérique du Sud en titre, a créé la surprise en s’imposant face au champion d’Europe.
Un but inscrit par Igor Jesus en première période a suffi au bonheur des Cariocas, qui signent un succès de prestige et valident leur qualification pour les huitièmes de finale.
À l’issue de la rencontre, Luis Enrique décide de livrer sans détour ses impressions sur l’adversaire :
« Surpris, non. Nous savions que ce serait un match difficile, très serré. Botafogo a très bien défendu.
On a eu des occasions, mais on ne les a pas concrétisées, et le match est devenu plus compliqué. On connaît les exigences de cette compétition. Il faut maintenant se concentrer sur le dernier match, contre Seattle lundi.
C’est un tournoi très court, on peut sortir très vite. Une égalité à trois est possible dans notre groupe. Rien n’est joué, tout est encore ouvert »
Il a également salué la solidité de l’adversaire :
« Botafogo est l’équipe qui a le mieux défendu contre nous cette saison, que ce soit en championnat ou en Ligue des champions.
Ils ont joué en bloc, avec beaucoup de solidarité. Ils ont marqué un but par Jesus (36e).
De notre côté, on n’a pas su créer autant d’occasions que d’habitude. Nous sommes habitués à jouer contre des blocs bas, mais c’est toujours difficile. Bravo à eux. »
Par ailleurs, le technicien espagnol a reconnu la nécessité d’apporter des ajustements à son équipe :
« Les joueurs peuvent être fatigués ? Peut-être, mais s’il y a une équipe capable de renverser une situation, c’est bien la nôtre. Il n’y en a pas beaucoup comme elle.
Sur l’attitude, je n’ai rien à redire, elle a été bonne. Le résultat ne doit pas tout effacer. On doit tirer les leçons de ce qui a bien fonctionné et de ce qu’il faut améliorer.
Par exemple, on a concédé plus de transitions que dans la plupart de nos matchs. Et dans ce genre de tournoi, il faut être performant dans les moments clés. Nous ne l’avons pas été ».