Après avoir doublé le SMIG, ce pays africain pourrait poser un autre acte qui va plaire à sa population

La population de ce pays d'Afrique dépassera celle des États-Unis

Crédits photo : Kaceto / UN Photo/Ky Chung | Crédits : UN Photo/Ky Chung

Le Nigeria, pays africain subissant l’une des crises économiques les plus fortes, poursuit ses efforts pour atténuer son impact sur sa population, comme le montre sa dernière action sur le SMIG.

Après avoir récemment approuvé une augmentation significative du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), le gouvernement envisage maintenant une nouvelle mesure : la suspension temporaire de la taxe sur les boissons sucrées.

Cette initiative, annoncée le 17 juillet par le ministre des Finances Wale Edun, s’inscrit dans un plan de stabilisation économique de six mois.

La taxe de 10 nairas (environ 0,006 dollar) par litre, instaurée en 2021 pour lutter contre la surconsommation de sucre, pourrait être temporairement levée pour soulager l’industrie des boissons, fortement impactée par la dévaluation du naira et une inflation galopante.

Cette décision intervient dans un contexte économique particulièrement difficile.

L’inflation au Nigeria a atteint 34,19% en juin 2024, un record sur 28 ans, affectant durement le pouvoir d’achat des ménages et les performances des entreprises du secteur agroalimentaire.

La suspension de cette taxe, si elle est confirmée, ferait suite à une autre mesure sociale d’envergure : le doublement du salaire minimum mensuel, passant de 30 000 à 70 000 nairas (environ 39,60 euros).

L’augmentation du SMIG, adoptée par l’Assemblée nationale, attend la signature du président Bola Ahmed Tinubu pour entrer en vigueur dans le pays ouest-africain.

Ces mesures visent à apaiser les tensions sociales dans un pays où le coût de la vie a considérablement augmenté suite à la suppression des subventions sur les carburants et à l’assouplissement du contrôle des changes.

Elles témoignent de la volonté du gouvernement de trouver un équilibre entre réformes économiques et préservation du pouvoir d’achat, dans un contexte où des appels à manifester se multiplient.

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