Après avoir chassé la France de son territoire, ce pays d’Afrique de l’Ouest reçoit une mauvaise nouvelle du Fond Monétaire International (FMI).
Le conseil d’administration du FMI vient de conclure ses consultations annuelles avec le Tchad. L’institution met en avant une inflation qui devrait rester temporairement élevée en 2024, et une croissance économique à la baisse, à 3,1%, pour 2024 contre 4,9% en 2023.
Si la légère baisse de la production pétrolière est pointée, ce sont surtout les impacts des « inondations historiques » et « l’afflux continu de réfugiés en provenance du Soudan » qui sont à l’origine de ce phénomène.
Dans ce contexte, le FMI a salué les efforts accomplis pour l’élargissement de l’accès aux services publics, le renforcement de la gouvernance et l’amélioration du climat des affaires.
La croissance au Tchad pourrait rebondir à moyen terme si des investissements publics soutenus et des réformes structurelles sont réalisées, note encore l’institution.
De nombreuses attentes reposent sur la finalisation du nouveau plan national de développement.
Parmi les éléments clés que le FMI espère y voir figurer : une politique budgétaire prudente et durable, afin de créer l’espace budgétaire nécessaire pour les dépenses sociales et d’investissement.
Au-delà des prescriptions traditionnelles, le FMI met en avant le besoin de se préparer à amortir les chocs : en constituant notamment des réserves budgétaires ou en faisant avancer la stratégie d’adaptation du Tchad face à la fréquence croissante et la gravité des évènements climatiques.
Ces conclusions du FMI interviennent dans un contexte où ce pays d’Afrique de l’Ouest a chassé la France de son territoire.