Après le dollar, l’Arabie Saoudite, un nouveau membre des BRICS, s’attaque au G7. Le pays arabe a intégré le groupe en début d’année avec l’Egypte, l’Ethiopie, les Émirats arabes unis et l’Iran.
D’ores et déjà, il ne manque pas de faire preuve d’un grand zèle pour faire bonne figure devant la Russie. Le mois dernier, l’Arabie Saoudite a mis fin à l’accord pétrodollar avec les États-Unis, en place depuis 1973.
Cet accord exigeait que le pétrole saoudien soit vendu exclusivement en dollars. Il permettait de soutenir la monnaie américaine et de financer les dépenses militaires américaines.
Après ce coup dur au dollar, l’Arabie saoudite s’attaque aux pays du G7.
Le nouveau membre des BRICS menace de se débarrasser des titres européens s’ils confisquaient 300 milliards de dollars d’actifs russes.
Selon Bloomberg, les obligations européennes détenues par les Saoudiens avoisinent des dizaines de milliards d’euros.
Après cette menace, les responsables de l’UE craignent que d’autres pays ne suivent l’exemple de l’Arabie saoudite.
Les pays du G7 ont gelé environ 300 milliards d’euros d’actifs de la banque centrale russe.
Le mois dernier, ils ont promis d’utiliser une partie de ces fonds pour soutenir l’Ukraine (50 milliards de dollars).
« Nous sommes solidaires pour soutenir le combat de l’Ukraine pour sa liberté et sa reconstruction aussi longtemps que nécessaire », a déclaré le G7, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La menace de l’Arabie Saoudite risque de compliquer l’accomplissement de cette promesse du G7 envers l’Ukraine.