La RDC, pays d’Afrique centrale, vient de recevoir une excellente nouvelle en provenance du FMI : plus de 1740 milliards qui vont bientôt entrer dans les caisses de l’État.
Concrètement, la République démocratique du Congo (RDC) s’apprête à bénéficier d’un nouveau soutien financier massif du Fonds Monétaire International (FMI).
L’injection dont il est question est estimée à 2,87 milliards de dollars, soit environ 1740 milliards de francs CFA.
Notons, qu’elle survient après un précédent programme de 1,5 milliard de dollars (environ 930 milliards de francs CFA) qui s’est achevé sur une note positive.
La confiance est donc de mise. Preuve en est l’accord préliminaire annoncé le 13 novembre 2024 à Washington.
Comment seront alloués les 1740 milliards du FMI envers la RDC ?
Ce nouveau programme triennal se décompose en deux volets majeurs : une Facilité élargie de crédit de 1,77 milliard de dollars et une Facilité pour la résilience et la durabilité de 1,1 milliard de dollars.
Le programme vise à transformer en profondeur les fondamentaux économiques du pays.
Au-delà des aspects purement financiers, il ambitionne de moderniser la gouvernance publique, notamment par la digitalisation des services administratifs et le renforcement de la transparence dans le secteur extractif.
La lutte contre l’inflation constitue également un axe prioritaire, avec un objectif de 7% fixé par la Banque centrale du Congo à l’horizon 2026.
La particularité de ce nouveau programme réside dans son volet environnemental. La RDC, avec ses vastes ressources forestières et ses gisements de minerais stratégiques pour la transition énergétique, se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique.
Cette dimension écologique représente une évolution notable dans l’approche du FMI, traditionnellement centrée sur les équilibres macroéconomiques.
Pour Calixte Ahokpossi, chef de mission du FMI pour la RDC, ce programme constitue un levier essentiel pour « favoriser une croissance forte et inclusive ».
L’accent mis sur la diversification économique et le développement des infrastructures devrait permettre d’attirer les investisseurs internationaux, cruciale pour la transformation structurelle de l’économie congolaise.