Après la défaite face à Tottenham, André Onana devient le premier gardien de l’histoire à avoir…

André Onana

Crédit Photo : Facebook Fabrizio Romano

André Onana a une fois de plus quitté la pelouse la tête basse. Le 21 mai 2025, son club, Manchester United, s’est incliné en finale de la Ligue Europa face à Tottenham (0-1), au stade San Mamés de Bilbao.

Malgré une nette domination dans la possession, les Red Devils ont été surpris à la 42e minute par un centre de Pape Matar Sarr détourné dans son propre but par Luke Shaw. Tottenham a ensuite tenu le score jusqu’au bout.

Cette défaite fait entrer André Onana dans une catégorie bien particulière. Le gardien camerounais devient en effet le premier de l’histoire à perdre trois finales européennes avec trois clubs différents.

En 2017, il s’était déjà incliné en Ligue Europa avec l’Ajax face à Manchester United (0-2). En 2023, c’est en Ligue des champions qu’il s’était heurté à Manchester City avec l’Inter Milan (0-1).

En 2025, rebelote : une troisième finale, un troisième revers, cette fois avec United.

Ce triste record relance les discussions sur sa trajectoire. Bien qu’il ait brillé par moments, son palmarès reste désespérément vierge sur la scène européenne.

À ce niveau, les performances individuelles ne suffisent pas : seuls les titres comptent. Et pour Onana, les finales se transforment systématiquement en cauchemars.

Beaucoup d’observateurs estiment qu’il a peut-être disputé son dernier match sous les couleurs de Manchester United.

Face à cette série noire, la comparaison avec Samuel Eto’o Fils devient inévitable. L’ancien capitaine des Lions Indomptables détient un palmarès impressionnant : trois Ligues des champions, deux CAN, une médaille d’or olympique, et plus de vingt titres majeurs.

Au sommet de son art, Eto’o incarnait la réussite, l’efficacité et le leadership.

Aujourd’hui, certains appellent Onana à plus d’humilité. D’autres soulignent que malgré ses échecs, son parcours reste solide pour un gardien africain. Néanmoins, il doit désormais se réinventer. À 29 ans, il lui reste du temps pour rebondir, mais la pression monte.

Car dans l’histoire du football, seuls les vainqueurs marquent les esprits. Et jusqu’ici, André Onana reste dans la mauvaise colonne.

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