Dans les 3 pays qui forment l’Alliance des États du Sahel, cette personnalité préconise la non organisation des élections pendant au moins 10 ans.
Pour la panafricaniste Nathalie Yamb, le Burkina Faso, le Mali et le Niger n’ont pas besoin d’élections pour le moment.
Le réel défi réside dans la sécurisation du territoire. Pour soutenir ses propos, Nathalie Yamb explique que la souveraineté et le confort des populations priment sur la souveraineté.
« Dans l’ordre des priorités, la démocratie ne peut pas être placée avant la souveraineté des pays et le confort des populations », a-t-elle d’abord dit.
Par la suite, la panafricaniste appelle les dirigeants de l’Alliance des États du Sahel à continuer ce qu’ils font déjà bien.
« Mon Général, mon Colonel, mon Capitaine, continuez de travailler à l’essor des populations et au retour de la sécurité sur l’entièreté du territoire de l’AES. Nous sommes avec vous et nous sommes la majorité .»
C’est en effet, dans une vidéo réponse à un article du journal LSi Africa, où le journaliste béninois, Francis Laloupo, critique la position de Nathalie Yamb, que cette dernière a tenu à réaffirmer ses intentions.
Elle déclare : « Celui qui travaille pour les populations n’a qu’à gouverner éternellement. Ceux que ça dérange, qu’ils sautent et calent en l’air. »
Pour Nathalie Yamb, les militaires honnêtes sont mieux que les hommes politiques acquis à la cause de l’Occident.
« Les transitions militaires, quand elles sont dirigées par des patriotes et non des pantins, sont ce qu’il y a de mieux pour impulser un changement de mentalité et de paradigmes fondamentaux et rétablir l’ordre public », a-t-elle souligné.