Alliance des États du Sahel : « Les 3 pays ne peuvent pas avoir d’opposants », un ministre malien hausse le ton

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Crédit photo : IPSA AFRIQUE

Au sein de l’Alliance des États du Sahel, s’il y a une chose que tous les pays membres ont le plus en commun, c’est le profil de leurs dirigeants.

Hormis le fait que les trois pays membres, le Burkina Faso, la Mali et le Niger, sont tous gangrenés par le terrorisme, raison même de leur union, le régime politique qui les dirige est aussi un élément à prendre en compte.

Ces pays sont tous dirigés par des gouvernements de transition. Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourrahmane Tiani sont tous arrivés à la tête de leur pays par coup d’état.

Ils ont ensuite instauré des gouvernements de transition afin de régler les problèmes sécuritaires auxquels sont confrontés leurs pays avant d’organiser les élections.

C’est justement pour mieux réussir leurs objectifs, que les 3 pays ont pensé créer une alliance afin de réunir leurs forces et de ramener la paix et l’unité nationale sur leurs territoires.

Ainsi, les transitions dans chacun de ses pays multiplient les actions pour endiguer le phénomène du terrorisme au sein de leur pays.

Dans cette situation, le ministre malien de la défense, le Colonel Abdoulaye Maïga, semble très clair sur le fait que les transitions ne devraient pas avoir d’opposants.

« Je voudrais le rappeler, c’est mon intime conviction : je n’accepterai pas qu’il y ait des opposants à une transition », déclare Abdoulaye Maïga.

Ce dernier ne rejette pas le fait qu’il puisse y avoir des avis différents face aux fonctionnements du gouvernement transitoire, mais il ne faudrait pas parler d’opposants.

« Il peut y avoir des frustrations légitimes ou non légitimes. Mais une frustration ne peut amener quelqu’un à embraser son propre pays. C’est très important de communier ensemble », a-t-il expliqué.