Alliance des États du Sahel : Assimi Goïta et Ibrahim Traoré en dispute ; Tiani obligé de se taire

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Contre leur propre gré, 2 pays de l’Alliance des États du Sahel devront se faire la guerre pendant environ deux heures le 30 janvier prochain.

Les deux pays frères, le Mali et le Burkina Faso devront se rencontrer en huitièmes de finale de la CAN 2023 le mardi 30 janvier prochain.

Les Aigles du Mali ont terminé premier du groupe E et doivent affronter l’équipe classée 2e du groupe D selon le calendrier de la compétition.

L’équipe classée 2e du groupe D n’est autre que les Étalons du Burkina Faso et la bataille risque d’être très féroce vu la qualité des deux équipes.

Pendant environ 2 heures, les deux peuples devront oublier leur appartenance au bloc de l’Alliance des États du Sahel et se faire proprement la guerre sur l’aire de jeu avec bien sûr le fair-play comme créneau.

Il s’agit, en effet, d’une guerre sportive et cela n’affectera en rien les liens très forts qui lient les deux pays dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par coup d’État.

Assimi Goïta et Ibrahim Traoré devront chacun prier pour la victoire de ses ambassadeurs en attendant la fin du match.

Pendant ce temps, le 3e membre de l’Alliance, le Niger, non qualifié pour la CAN 2023 devra rester neutre et voir ses deux amis se batailler.

Au pire, il jouera le rôle d’observateur et le Général Tiani se chargera de consoler amicalement son collègue qui sortira perdant de cet affrontement sportif.

Rendez-vous le 30 janvier prochain pour savoir qui du Mali et du Burkina Faso représentera l’Alliance en quart de finale de la compétition.