Pour l’Alliance des États du Sahel, le retour des 3 pays dans la CEDEAO est un sujet à oublier.
Après avoir annoncé leur départ, le Burkina Faso, la Mali et le Niger sont désormais dans une vision de reconstruction d’une autre structure qui va leur permettre une meilleure intégration dans la sous-région.
Et pour cela, l’Alliance des États du Sahel sera l’élément essentiel auquel viendront s’ajouter d’autres paramètres bénéfiques pour les 3 pays.
Il y a de cela quelques mois que l’AES a vu le jour après la signature de la charte du Liptako-Gourma.
Le but principal était de fédérer les forces pour lutter efficacement contre le phénomène du terrorisme qui gangrène les trois pays depuis environ une décennie.
Hormis le défi sécuritaire, l’AES s’est donnée aussi pour mission de favoriser un meilleur développement économique entre les trois pays à travers des projets communs.
Pour mieux agir ensemble, l’idée d’une confédération qui se transformera plus tard en fédération a vu le jour.
Par conséquent, après leur retrait de la CEDEAO, les trois pays ont réveillé leur projet de création d’une confédération entre les trois pays afin de garantir de meilleures conditions d’intégration pour leurs peuples.
C’est dans ce sens que s’est ouvert ce lundi 12 février 2024, une rencontre rassemblant les Hauts Fonctionnaires des trois pays à Ouagadougou au Burkina Faso.
« L’objectif de cette rencontre est clair : renforcer et accélérer le processus d’intégration des États du Liptako-Gourma en vue de parvenir à la création d’une confédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger », indique la plateforme AES Infos.
Les participants discuteront sur les textes fondamentaux à élaborer et s’en suivra une réunion des Ministres de l’Alliance le 15 février 2024.